dimanche 26 décembre 2010

Quand je m'ennuie...


On m'a offert un carnet de croquis à compléter pour mon noël ( t'parles d'un cadeaux, c'est des devoirs ! je remercie l'imbécile qui a eu cette lumineuse idée ^^ ) .... Je l'ai inauguré...
Ok, il y a plein de petit défaut, mais j'en suis un peu fière...
Et tant pis si je me montre présomptueuse...

dimanche 19 décembre 2010

Cendres.


C'est décidé, je n'aime pas les cendres.
Je n'aime pas, pas je n'aime plus.
Parce qu'avant, je n'y prêtais pas attention.
Et j'aurais continuer de ne pas y prêter attention si un beau jour ( du style aujourd'hui) je n'avais pas décidé de nettoyer la cheminée qui en débordait.
Quelle idée !
Mais je voulais juste rendre service. Parce que je voulais faire un feu pour ma mère. Je ne savais pas, maintenant je sais, je ne le ferais plus.
Nettoyer les cendres je veux dire.
Tout d'abord, la cendre ça a une connotation de tristesse, de désolation. C'est vrai, un paysage encendré ( j'aime inventé des mots ) c'est triste, gris, mort. C'est un sentiment étouffement. De destruction.
Car si vous voyez un paysage couvert de cendre, cela veut dire qu'avant il y a eu du feu.
Ou alors vous habitez près d'un volcan et je vous conseille de déménager, Pompei, ça leur a pas beaucoup été utile d'habiter près d'un volcan.

En plus, les cendres, si vous les mouillez, ça deviens dur comme de la pierre. Pas cool.

Et puis, ça fait de la poussière. Une poussière qui s'accroche à vos vêtements. Qui se glisse dans vos poumons, qui vous fait tousser. Une poussière qui s'infiltre partout et qui ne se voit pas. Presque pas. Juste une pellicule visqueuse qui recouvre tout. Puis la cendre est volatile, légère. Elle s'envole à la moindre occasion pour se faufiler dans tout les endroits improbables. Non, tout les endroits en général.

Même vous.

La cendre vous envahit, vous devenez tout gris, poisseux, malade.

Tout ceci pour nettoyer une cheminée.

Je me demande si cela en vaux la peine.