samedi 6 juin 2009

Revue

Bonjours, il est maintenant 8h36, heure américaine, cela fait plus de deux heures que je suis debout, et je me suis couchée à 2h. 
Hier, ma dernière journée, je l'ai passée entre l'ordinateur, mes valises, ma chambre à ranger, un sac à main à finir  ( il y a pas que ma marraine qui sait en faire, voyez-vous ), un festival italien, un spectacle de danse et finalement, une fête ( avec une piscine, et par miracle, j'avais mon maillot de bain.... YEAH ) ... J'ai dit au revoir à beaucoup de monde, et curieusement, je n'ai pas pleuré...
Une fois rentré, j'ai terminé mes valises, et signer le Yearbook de Jess...
Jeudi, je suis allée à un parc d'attraction, où Jess a essayer de me tuer en me faisant faire des montagnes russes et autre que d'habitude, même l'idée de les faire ne m'effleure pas. Et la soirée c'est finis sur un resto avec toute la famille plus la petite amie de Ted ( de son vrai nom Frederic ) et son colocataire. Ceux-ci m'ont offert deux CDs qu'ils ont eux-même produits..

Mes derniers jours ont été merveilleusement rempli. L'année a été génialement super extraordinaire.

Je me suis fais des amis. J'ai appris une langue. Je suis allée à New-York. Au Colorado. A Chicago. J'ai goutté à de la nourriture mexicaine. Ai expérimenté le système américain. Leur façon de se dire bonjour ( hug ). J'ai appris à aimer les tongs, les shorts courts. J'ai gagné de la confiance en moi. Ai fait des tonnes de pictures photos. Je suis allée danser à tout les party organisée par le lycée. Ai encouragé notre équipe par 10 degrés farenheit lors des matchs cet hivers. 

Une bonne année.
Une meveilleuse expérience.

Mais toute les bonnes choses ont une fin...


vendredi 5 juin 2009

Pour quelqu'un de spécial...


M
aman...

A ce seul mot, tant de chose me vienne à l'esprit. Des sentiments. Des souvenirs. Des images.

D'abord, je te vois toi, souriante. Avec ses pattes d'oies au coin des yeux. Tu es dans ton jardin. Il y a du soleil. Si je ferme les yeux, je peux presque sentir la brise sur mon visage. Puis la vision s'efface et me voilà devant l'écran de mon ordinateur. A quelque millier de kilomètre de là. Cette année fut rude. Bien plus que je n'ai pu l'imaginer. Mais elle arrive enfin à son terme et Dimanche, tu pourra me serrer dans tes bras. 

Maman...

Un bien petit mot pour une personne qui a tant d'importance.

Qui mieux qu'une mère pour consoler un chagrin ? Qui mieux qu'une mère pour parler des garçons ? Qui mieux qu'un mère pour des délires et des crises de fou rire ? Qui mieux qu'une mère pour faire du shopping ? Qui mieux qu'une mère pour garder des secrets ? Qui mieux qu'une mère pour vous aider ? Qui mieux qu'une mère pour vous crier dessus ? Qui mieux qu'une mère pour prendre soin de vous ? Qui mieux qu'un mère pour s'inquiéter ? Qui mieux qu'une mère pour vous aimer ? 

Maman...

A ce mot, une boule de nostalgie, de tristesse et d'impatience me monte à la gorge.

" Je te connais comme si je t'avais fait. " Tu me connais mieux que ça. Tu m'as fait maman. Tu partages mes rires, comprends mes silences, respectes mes mutismes, effaces mes chagrins, calmes mes colères, apprivoises mes impatiences, domptes mes mécontentements - Tu boudes ? -  éveilles ma curiosité et ouvre mes yeux. Et pour tout cela, pour tes " enguelades ", tes câlins, tes conseils, tes rires, pour tout ça, je voudrais te remercier. Même si ce sentiment se place au-delà des mots et des gestes. Comment expliquer cette bouffé de gratitude qui me prends la gorge, le coeur, qui m'emplis les poumons ? Tu étais, es, seras toujours là. Plus qu'une amie. Une mère. Merci.

Maman...

Un mot qui m'a bien manqué cette année.

Pas que le mot d'ailleurs. Je me suis sentit bien seule. Plus personne pour me crier dessus. Plus personne à qui faire des câlins. Plus personne avec qui me fâcher. Seule. Mais pas vraiment. Tu étais derrière chacun de mes geste. Dissimulée dans mes rêves. Cachée dans mon regard. On est jamais seule. Surtout quand on a une mère qui appelle tout les dimanches. Tu me demandais comment ça allait, puis on échangeait des nouvelles. Je te demandais de me parler de la maison, j'avais tellement peur que cela change sans moi. 

Maman...

Un si petit mot pour tant de chose à dire.

Je suis si fière de toi.

Bon anniversaire.

Je t'Aime.


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mercredi 3 juin 2009

Fratrie



" Les frères et soeurs sont des fleurs différentes poussants dans un même jardin "

Complice de toujours. Complice de ma vie. Tu te cache parfois derrière mes pleurs. Tu te déguise sous mes rires et se dérobe à mes silences. 

Tu sais généralement quoi dire pour me faire rire, me remonter le moral. 
Confident de mes premiers jours, tu ne m'as jamais trahis. Tu as toute ma confiance. Parce que tu la mérite. 
Te souviens-tu de la fois ou nous avions trouvé des oeufs d'oie et que l'on avait essayer de les faire couver par l'oie blanche ( qui a un caractère épouvantable ) ?
Celle où l'on a négocier pour se regarder la trilogie de Stars War ?
Et ceci... Et cela...
Camarade. Tu m'as toujours suivit partout, dans tous les ennuies dans lesquelles je me suis fourré. Je nous ai fourré. 
Dur de citer des souvenirs précis quand on fait tout à deux... Non ?

D'accord, la vie n'est pas toujours rose. Oui, on se dispute. On se fait mal. 
Mais avoue qu'en plus être idée fixe, tu es possessif et fainéant - et mauvais joueurs et caractère de cochon et... - ce qui ne me rends pas la vie facile.
Taquin, tu aimes bien me titiller aussi... Souvent d'ailleurs. Tu sais ce qu'il faut faire pour m'énerver et tu ne t'en prive pas.
Et tu es un sacré maître chanteur aussi... " Si tu fais pas ça, je dis à Maman que... "
Je te le rends bien, je crois.
Tu arrive à me faire pleurer. 
Ennemis, tu me blesses, mais au fond, je ne t'en veux pas. Je te comprends, ou essaye.
Oui, nous avons nos hauts et nos bas, mais on finit toujours par se réconcilier, parce qu'au fond, on s'aime. 

La providence nous a fait frère et soeur, je l'en remercie. Je te remercie. Merci de pimenter ma vie. Merci de me faire rire, pleurer. Merci de m'embêter. Merci de partager mes secrets. Merci de me suivre partout. Merci de me supporter. Merci d'être mon Frère

Et parce qu'au delà des mots tu es mon frère, joyeux anniversaire.

Je t'aime.


mardi 2 juin 2009

Vacances...


AAAAAAAAAAAAAAAAAh, les valises.... Que de problème pour un si petit mot, non, mais sérieux, vous avez déjà essayer ? Déjà, il faut trouver le bon bagage, pas trop grand pour pas qu'on en prenne trop. Pas trop petit, pour pas qu'on en prenne pas assez. Moyen. Ensuite, il en faut pas de trop, de sac ( parce que sinon papa il crise en chargeant la voiture ou en payant le supplémentaire à l'aéroport ). Et il faut laisser de la place au tonnes de souvenirs qui vont revenir avec vous. ( sable de la plage, galets, cartes postales, tickets, petites Tours Eiffel, etc... ) 

Ensuite, c'est bon, la valise est choisie, ou achetée. Alors, que met-on dedans ? Premièrement, il faut prendre le nécessaire vital. Trousse de toilette, maillot de bain - trèèèèèèèèèèèèèèèès important - la serviette pour aller avec, la crème de soleil, des vêtements... 'fin bon vous connaissait le topo, nan ? Puis vous vous attaquez aux électroniques. L'appareil photo, le chargeur, la batterie, est-ce que j'ai une carte mémoire ? Où est la carte mémoire ? Bon dieu et m**** m**** m****. Là vous fouillez votre chambre/bureau/cuisine/salle de bain/autre/ rayez la mention inutile pour finalement retrouver cette [censuré] de carte mémoire dans votre appareil. Ensuite, vous passez au sac à mains, les passeports, carte d'identité, carte bleue, chéquier, mouchoir, portable - mince où est le chargeur ? ( généralement encore branché quelque part ) - médicaments.

Et là, vous y êtes. Votre valise est prête, empaqueter, fermer ( difficilement, il a fallut appeler le mari/femme/enfants  pour qu'il s'assit dessus ) en dessous des limites de poids. Vous êtes fier/fière, rayonnant(e). Vous vous asseyez sur votre lit, et là, votre regard tombe sur votre étagère/armoire/bahut/table de chevet/précisez si autres, et vous vous figez. Là, trônant avec un impérialisme nonchalant, un objet absolument indispensable que vous avez oubliez dans votre précieuse valise. Vous le regardez alors, avachis, vous demandant si ça vaut vraiment la peine que vous le preniez... Et oui, il en vaut la peine. Désespéré, vous ré-ouvrez votre bagage, et chercher une place pour le petit dernier. Il y a deux solutions, soit il y avait une petite place dans la valise et vous le casez facilement et refermer la source d'exaspération avec l'aide de toute la famille ( et même le chien si vous voulez  ) ; soit chaque objet dans votre attaché-case avaient SA place et vous allez devoir encore jouer au casse-tête chinois pour que tout rentre. 

Dans les deux cas, votre valise est prête à temps, bombée, comme sur le point d'explosé, et embarquer à temps. Vous vous trouvez maintenant dans la voiture sur le point de partir. Si vous êtes une femme, vous faites dans votre tête un bref inventaire des choses indispensables, essayant de vous rappelez si vous les aviez prise où s'il faut envoyer chéri-mignon les chercher dans la maison. Après trois ou quatre aller-retour de se dernier ( avec un cinquième pour vérifier que la porte est bien fermée ) vous vous résignée avec sur la conscience l'impression que vous oubliez quelque chose. Quelque chose qui va vous revenir 3 heures après sur l'autoroute. 

Si vous êtes un homme, vous soupirez en tapotant le volant en espérant que cette fois-ci ELLE n'a rien oublié, ou qu'elle sera assez gentille pour ne pas vous le dire. Vous regarder les enfants dans le rétroviseur, priant pour qu'aucun d'eux ne se retrouve avec une soudaine envie d'aller aux toilettes. Et vous répliquez fermement ou en soupirant à celui qui ouvre la bouche, lui rappelant qu'il y a été, il y a peine cinq minute. Dans le contre-temps, ELLE a déjà nommer six choses qu'il lui faut absolument et qu'elle a oublié et aucune ruse ne marche. De celle " on en achètera là-bas " à " De la crème solaire ? mais on part en Ecosse ! "... Vous sortez donc du véhicule, ouvrant la porte de derrière et aller chercher la crème solaire. Au bout d'une demi-dizaine d'allée venu, elle vous laisse tranquille et vous partez, en espérant qu'elle ne se rappelle de rien d'autre avant d'être assez loin pour ne pas faire demi-tour.

Arrivée sur le lieu des vacances... Vous vous reposez.. appréhendant déjà le retour. Se demandant comment cette fois-ci vous ferez pour qu'ELLE ne vous retarde pas pour Monsieur. Se demandant comment vous allez faire pour placer dans votre valise déjà bien pleine au départ votre nouvelle collection de vêtement pour Madame.

Petit texte censé n'être que sur les bagages ( son titre originale ) qui a finalement pris plus d'ampleur... et si j'en faisais un sketch ?


Famille

Sincère
Obstinée
Posée
Hyperactive
Intelligente
Extraordinaire


Marraine.
Je me suis toujours demandé, qu'est-ce qu'une marraine ? A quoi cela sert-il ? En quoi c'est différent d'une tante ? J'ai toujours eu comme réponse que les parrains et marraines sont là quand les parents ont des problèmes. De gros problèmes. Ce n'est pas tout à fait vrai. Ils ne sont pas là que quand les parents ont des ennuies. Ils sont là tout le temps. Pour rire, pour pleurer, pour faire la fête, pour jouer... Tout le temps, sans limite. C'est ça une marraine. Quelqu'un qui est là, pour toi. Quelqu'un qui est là pour partager, souffrance et peine, joie et bonheur. Quelqu'un qui est la pour veiller. Plus qu'une tante, bien plus qu'une amie, une marraine.


Tu aurais pu être une tante, mes parents t'ont fait ma marraine. Tu aurais pu être ordinaire, tu es désormais extraordinaire.
Alors, pour toi, un :


BON ANNIVERSAIRE !


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P.S : je sais je suis en retard, mais à l'horaire des Etats-Unis, je suis encore à l'heure....