dimanche 26 décembre 2010

Quand je m'ennuie...


On m'a offert un carnet de croquis à compléter pour mon noël ( t'parles d'un cadeaux, c'est des devoirs ! je remercie l'imbécile qui a eu cette lumineuse idée ^^ ) .... Je l'ai inauguré...
Ok, il y a plein de petit défaut, mais j'en suis un peu fière...
Et tant pis si je me montre présomptueuse...

dimanche 19 décembre 2010

Cendres.


C'est décidé, je n'aime pas les cendres.
Je n'aime pas, pas je n'aime plus.
Parce qu'avant, je n'y prêtais pas attention.
Et j'aurais continuer de ne pas y prêter attention si un beau jour ( du style aujourd'hui) je n'avais pas décidé de nettoyer la cheminée qui en débordait.
Quelle idée !
Mais je voulais juste rendre service. Parce que je voulais faire un feu pour ma mère. Je ne savais pas, maintenant je sais, je ne le ferais plus.
Nettoyer les cendres je veux dire.
Tout d'abord, la cendre ça a une connotation de tristesse, de désolation. C'est vrai, un paysage encendré ( j'aime inventé des mots ) c'est triste, gris, mort. C'est un sentiment étouffement. De destruction.
Car si vous voyez un paysage couvert de cendre, cela veut dire qu'avant il y a eu du feu.
Ou alors vous habitez près d'un volcan et je vous conseille de déménager, Pompei, ça leur a pas beaucoup été utile d'habiter près d'un volcan.

En plus, les cendres, si vous les mouillez, ça deviens dur comme de la pierre. Pas cool.

Et puis, ça fait de la poussière. Une poussière qui s'accroche à vos vêtements. Qui se glisse dans vos poumons, qui vous fait tousser. Une poussière qui s'infiltre partout et qui ne se voit pas. Presque pas. Juste une pellicule visqueuse qui recouvre tout. Puis la cendre est volatile, légère. Elle s'envole à la moindre occasion pour se faufiler dans tout les endroits improbables. Non, tout les endroits en général.

Même vous.

La cendre vous envahit, vous devenez tout gris, poisseux, malade.

Tout ceci pour nettoyer une cheminée.

Je me demande si cela en vaux la peine.

dimanche 17 octobre 2010

Sous le vent.

L'avez-vous déjà senti ?
L'avez-vous déjà rêvé ?
L'avez-vous déjà suivi ?
Lui avez-vous déjà souris ?

Le vent.

Un souffle, une brise. Un alizé.

Une bourrasque, une rafale. Une tempête.

Un Zéphyr.

Tant de nom, tant de description.

Un vent joueur, qui vous décoiffe.
Un vent discret qui vous pousse en avant.
Un vent malin qui vous rafraichis.
Un vent fier qui vous emporte.
Un vent mécontent qui vous rappelle à l'ordre.
Un vent rêveur qui vous emporte.


Un vent. Le vent. Du vent.



Qui souffle.


Dehors.
Qui fait ployer les arbres. Qui fait voler les feuilles.

Dedans.
Qui vous fait avancer. Qui vous emmène là.

Dehors.
Qui pousse les oiseaux. Qui guide les marins.

Dedans.
Qui vous vide. Qui met le bazar.

Dehors.
Qui pousse la mer. Qui siffle.

Dedans.
Qui vous fait réfléchir. Qui vous pose.



Dehors. Dedans.
Qui vous pousse, en avant.
Toujours.

vendredi 8 octobre 2010

Rien qu'avec une langue...




La langue. Un muscle comme un autre. Ou presque. Car il nous permet de parler. De manger. La langue. Un muscle que vous utilisez sans y penser. Qui vous rends service. Avec les différents goût. Le sucré, le salé, l'amer, l'acide. Une langue que vous avez brûlée, mordue, sans faire exprès. Parce que vous étiez trop pressé pour attendre que votre café refroidisse ou parce que vous n'avez que 10 minutes de pause pour manger.
Une muscle que vous utilisez comme un autre. Parce qu'une langue, on ne peut pas vraiment s'en occuper. Si vous vous la coupez, on ne peut pas la bander, vous ne pourriez pas parler. Si vous vous la brûlez, on ne peut pas mettre de la glace dessus, se serait gênant pour parler. Donc la voilà cette pauvre langue que vous maltraitez, que vous ne voyez pas. Que vous ne regardez pas. Pourquoi la regardez vous, c'est un muscle, un objet, un outil. Comme un ordinateur, ou un téléphone. Fort heureusement, un magasin de langue, cela n'existe pas, sinon, pour sur que vous iriez changez la votre. Comme un ordinateur. Comme un téléphone cassé. Out. Trop compliqué pour être réparé. Enfin, c'est pas mon problème et c'est surtout pas le votre. Car le téléphone vous en rachetez un autre et l'ordinateur, c'est pas vous qui le réparez, mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos langues.
Donc je disais que vous vous en servez mécaniquement, sans y penser. Vous n'accordez aucune attention à votre langue, tout comme vous n'accordez aucune attention au monde qui vous entoure. Un rayon de soleil, qui s'en soucie ? Un sourire, borf, pourquoi y répondre, je ne le connais même pas. Un bonjour, trop pressé...
Les gens se ferment sur eux-même. S'enferme dans leur futur qui repose sur un coup de fil d'une personne éloignée. S'enferme sur des notes, sur des chiffres dans un carnet. S'enroule dans une écharpe de brume de malheur. Ne voit plus les rayons du soleil, les sourires lumineux. Ne voit même plus les flaques d'eau qui tente de les ramener dans la réalité, et pestent contre elle car leurs pantalons sont trempés. Râlent contre la pluie fulminent contre le beau temps.
Alors, moi, cette langue dont on a oublié l'existence, je la leur tire. Oui parfaitement, je leur fait une belle grimace. Pour les ramener là, dans la réalité, pour les accroché ne serait-ce qu'un petit instant dans le présent. Le temps qu'ils se disent, "mais qu'est-ce qui lui prends à elle ?".
Des fois on me répond. Parfois on sourit. Souvent on me regarde avec un air étonné. Mais toujours on réagit. Toujours on me dévisage. Toujours on perds le file de ses pensées. Toujours je gagne mon pari. Toujours je les ancre, le temps d'une pensée, dans le moment présent.

Alors à tout ses gens, et peut-être même à vous qui lisez ce message et vous sentez concerné.
Je vous tire ma plus belle langue, et na !



D'ailleurs, Einstein l'avait bien compris... Rien qu'une langue pour retrouver le sourire.

samedi 2 octobre 2010

Angel.



Un Ange sans Ailes..
C'est comme un Homme sans Rêves...

C'est une Vie sans Liberté.

mardi 28 septembre 2010

L'heure est grave
















































Un petit comic-strip de ma composition... Inspiré lors d'un délire au lycée...
C'est mon premier, soyez indulgent...

dimanche 26 septembre 2010

Magie.

Moi je n'ai rien dit. De toute façon c'est simple, je ne dis jamais rien. Pas sur ça en tous cas. Pas sur CE point en particulier. C'est simple, sur CE point là je suis muette comme une tombe.
Par contre, sur les autres... Je suis une intarissable bavarde. Ou une bavarde intarissable. Comme vous voulez.

Mais CE point là je n'en parle jamais. Parce que j'ai peur que tout change si j'en parle. C'est mon secret. Et un secret vous ne le dîtes à personne, pas vrai ? Un secret c'est un peu comme un pacte magique. Et quand vous le révélez, vous brisez le pacte - en même temps que la confiance de votre ami. Ben là, c'était pareil, j'avais peur que mon secret se brise. J'en ai parlé à personne. Mais avec ma mère, on a les mêmes convictions. Dont celle que la magie existe. Que les fées, lutins, sorcières, mages, et autres sont bien réels. Peut-être pas avec l'importance dont on en parle dans les livres, mais ils existent bel et bien.

Donc, comme je vous le disais, ce n'est pas moi qui l'ai dit. C'est ma mère. Voyez-vous, ma mère est une vraie Arpenteuse de Rêves. Pire que moi peut-être... Enfin, là n'est pas la question. Là n'est pas le problème. Le problème c'est qu'hier nous est arrivées une aventure assez drôle et assez exceptionnel.

Voyez vous, nous sommes une famille nombreuse. 4 enfants. Et avec 4 enfants c'est dur de se mettre d'accord sur le film à regarder le soir. Entre l'amateur de Science-Fiction, celle qui veut revoir un vieux Disney, ma sœur qui veut regarder un dessin animé romantique et l'autre un Pixar... On n'est pas sorti de l'auberge. Alors, pour départager chacun, on a écrit le film que l'on voulait regarder sur un petit bout de papier, on l'a mis dans un panier avec les autres et avec un marron ( très important le marron ). On mélange le tout et on demande à une main innocente ( pas le petit frère ) de tirer un bout de papier. La main innocente plaisante en racontant que se serait drôle qu'elle pioche le sien de bout de papier. Elle pique dans le panier, attrape un papier, le regarde et part d'un fou rire. Je vous le donne en mille, elle avait pioché son film.
Fort de cette expérience, elle donne le panier à une autre main, pas innocente celle-là, après avoir remis son papier dedans bien sur. Et cette autre petite main que pioche-t-elle ? Le film qu'elle voulait voir. L'un après l'autre, chacun tire un papier dans le panier. Et à chacun arrive le même tour.
De quoi vous donnez à réfléchir sur le hasard.

Bref, ce n'est pas moi qui l'ai dit.
La magie existe. Et je viens de comprendre qu'en parler ne menace pas son existence, au contraire, elle la rend plus réelle. Car le principal, c'est d'y croire. D'y croire avec son coeur, avec sa tête. Et de ne pas avoir honte d'y croire. De ne pas avoir honte de demander l'autorisation à la fée du sureau pour cueillir des fleurs. Ne pas avoir honte de s'excuser quand on casse une branche d'arbre. Ne pas avoir honte d'avoir un marron dans sa poche.
Ne pas avoir honte, car avoir honte, c'est regretter son geste et si vous le regrettez, c'est que vous ne croyez pas.


Or la magie est là.

En chacun de nous.

En dehors de nous.

Il vous suffit juste d'ouvrir grand vos yeux.
D'ouvrir grand votre coeur.

Et de rester un grand enfant.

samedi 25 septembre 2010

samedi 18 septembre 2010

Dream...

dimanche 12 septembre 2010

Un dragon qui passait par là...

... a eut son portrait tiré par moi...
C'est pas une oeuvre d'art, c'est le tout premier dessins de dragon que j'ai réalisé... Donc, soyez indulgent, s'il vous plaît...

samedi 11 septembre 2010

Les petits rien qui font du bien...



Vous les connaissez ? Ses petits rien de la vie de tout les jours. Ses petits rien qui vous ensoleille la vie, mais que vous ne remarquez à peine.
Un petit rien, c'est tout, mais c'est surtout n'importe quoi. Un détail auquel vous prêtez attention, mais surtout auquel vous donnez de l'importance.

Car ces petits rien sont vraiment petit. Et sont vraiment rien.

Un rayon de soleil sur votre visage.
Un nuage en forme de sorcière.
Un regard complice.

Mais aussi,Un feu qui passe au vert,
un écureuil qui traverse devant vous,
un foot sous l'arc-en-ciel, la neige, la pluie, le soleil,
un jeu en famille.

Toute ces petites choses que nous faisons sans y penser. Et qui nous font du bien, sans qu'on y pense aussi.

Pour moi hier, un des petits rien que j'ai eu, c'est le plaisir d'avoir pu m'approcher de notre mare, d'avoir pu m'asseoir sur notre banc improvisé, et d'avoir pu observer quelques unes de nos grenouilles. Nullement effrayées de mon imposante présence, les demoiselles n'ont pas bougées. Elles sont restées à quelques dizaines de centimètres de mes pieds, comme si je n'étais pas là... Certaines ont même osée s'approcher... Bon, évidemment, à tout geste brusque, où dès que j'essayais de rapprocher mon appareil photo d'elle pour mieux les avoir, hop, d'un bond, elle plongeaient. Mais j'ai quand même réussis quelques clichés que je vous offre ici.

samedi 4 septembre 2010

Pour un T-Shirt.

Maboumba était grand. Costaud. Sympa. Drôle. Et, d'origine africaine. Il avait un groupe de copain qui comptait une dizaine de gaillard de tout les genres. Ils l'appelait "Le Prince Abou", " Le grand Abou" ou plus simplement " Mab " ou " Abou ". Parfois quelqu'un croyait drôle de l'insulter et aussitôt, Maboumba allait voir le type en question avec toute sa clique et le regardait droit dans les yeux.
" Qu'est-ce que tu as dis ?"
Et le type baissait les yeux. Vaincu.
Abou et sa bande était inséparable. Pendant les récrées, après, avant, à la cantine, dans la rue. Tout le temps ensemble. Abou leur racontait des histoires. Qui font rêver. Qui font peur. Qui font pleurer. Et un jour, après le repas, alors que le grand manitou s'apprêtait à dévorer le chef courageux du village et que tout le monde retenait son souffle, une petite voix s'éleva de derrière le grand Maboumba.
" J'aime pas les Blacks."
Tout le monde resta en apnée. Maboumba se retourne lentement et découvre une petite fille, gringalette, plongée dans un bouquin.
" - Pardon ?
- Je n'aime pas les Blacks. "
L'apnée commença à être difficile, plusieurs personne respire. Mais la surprise ne bougea pas. Personne, personne n'a jamais, jamais insulté Maboumba, enfin si, mais personne n'ai jamais sortit idem d'un tel affront, et l'assistance se demanda ce que le terrrrrrrrrrrible Maboumba réserve à la minuscule fillette. Le roi Abou prit un ton aimable.
" - Et qu'est-ce que je suis moi ?
- Un français. "
La réponse affirmative, suivant au tac au tac, ne souffrait pas de doute. La tension monta d'un cran dans l'assemblée, mélangée à de l'incompréhension. Maboumba leva les bras au ciel dans un geste magistrale pour cacher sa fierté et son trouble.
" - Bon, on va faire au plus simple, de quel couleur est ma peau ?
- Hum, je dirais de couleur chocolat noir à 75%, quoique le café Arabica à aussi des tons dans ce goût là, mais arrête-moi si je me trompe, j'ai beaucoup de mal avec les nuances du marron. "
Stupéfaction totale. Plusieurs froncèrent les sourcils, quelle inconsciente ! D'autre restèrent abasourdis, se demandant où elle va en venir. Maboumba la regardait, elle, elle ne levait pas le nez de son livre, imperturbable. Pour se rassurer, Abou jeta un oeil parmi ses camarades, non, il était bien le seul de couleur. Il s'accroupit alors à la hauteur de la petite.
" - A qui parles-tu ?
- Personne.
- Bon, de qui tu parles alors ?
- Personne."
Les répliques fusent, tellement rapide qu'elle en deviennent incontestable. Elle n'avait pas daigné lever les yeux, ne sentant pas le danger. Exaspérant le Prince Abou. Un Prince plus perdu qu'en colère à présent, il sentait qu'un petit quelque chose lui échappait - c'était vraiment le cas de le dire- et il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Et ça l'embêtait. Un peu. Beaucoup. Il attendait qu'elle s'expliquait, mais comme elle restait muette, il réitéra sa question, poliment. Le plus qu'il put, tentant de masquer son impatience et son incompréhension.
" - A personne dis-tu ? "
Elle soupira, comme si la réponse était l'évidence même. Elle le regarda, à la limite de l'ennuie.
" Sauf si tu aimes tellement ton T-Shirt, et que tu l'idolâtre tellement que tu le personnifies."
Silence consterné. Plus personne ne comprenait rien. Se moquerait-elle du monde ? Et pourtant, elle avait l'air si sérieuse. Si sûre d'elle.
" - Je ne vois pas ce que mon T-Shirt viens faire là-dedans !
- Je n'aime pas les Blacks. "
Abou se retint de hurler le " je sais " qui lui picotait la langue.
"- Et ?
- Et c'est le nom du groupe de musique qui est inscrit sur ton T-Shirt."
Un grand silence suivit la déclaration. Abou ne savait que faire. Puis il se dérida et partit d'un tonitruant éclat de rire, rapidement repris par l'ensemble de ses amis. Puis le groupe s'éloigne, la cloche à sonner.
Sans voir le discret sourire qui vient de se peindre sur la petite lectrice.

vendredi 3 septembre 2010

Imaginaire



Des MotS plein la TêtE, de la MuSIquE plein l'EsPRit...

jeudi 2 septembre 2010

Ladder


" Les portes vers le ciel ne sont pas évidente, il faut savoir les trouver, car on ne les voit pas avec les yeux, on les découvre avec le cœur."

dimanche 15 août 2010

" Dis Papa.... "

" - Dis papa, on peut toucher la lune ? "

Le papa regarde sa montre, regarde son travail, regarde son fils qui lui sourit, re-regarde son travail, re-regarde sa montre et soupire.

" - Je ne sais pas mon bonhomme, va demander à ta mère. "

Le petit perds un peu de son sourire, c'est qu'il est occupé le papa, il le sait, mais il n'a jamais le temps... Et puis, maman, elle est pas la, elle non plus. Elle est partie. En claquant la porte, il s'en souvient bien Benjamin. Alors, il reste là, debout, dans le bureau de son père, il tourne, il regarde les affiches, les graphiques, et soudain, il y a une question qui vient. Une question importante qui lui tourne en tête alors il revient se poster près de son père, observe un peu son travail, prends une inspiration comme s'il s'apprêtait à plonger, referme la bouche, pas assez d'air. Il semble guetté le bon instant. Alors, il attend encore un peu. Il se dandine, il réfléchit, mais la question est toujours là. Elle en devient entêtante, insupportable, elle lui tourne en rond dans la tête. Et quand il l'a bien apprivoisé, il se tourne de nouveau vers son père, prends de nouveau une grande inspiration - cette fois-ci ça y est, c'est la bonne - et lui demande d'une petite voix...

" - Dis papa, pourquoi les poissons ils respirent sous l'eau ? "

Ce qu'il ne sait pas Benjamin... Et il ne peut pas le savoir, il est trop petit, c'est que son père ne peut pas répondre à ses questions, car ce sont des questions d'enfants et elles demandent beaucoup de temps et de patience. Car les réponses ne sont pas évidentes. Car en fait, quand un enfant pose une question, il n'attend qu'une seule réponse, celle qui le fera le plus rêver. Les explications rationnelles ne lui conviennent pas, elles sont trop adultes, et l'enfant ne veut pas devenir adulte. Dites lui que les poissons respirent sous l'eau grâce à des poumons spéciale et que c'est par hasard qu'il ont pris tel forme ( ou alors allez vous amuser à leur expliqué la génétique ) il ne comprendra rien et vous reposera la même question, car cela ne lui conviendra pas. Mais dites lui que les poissons respirent sous l'eau parce que comme ça ils échappent au terrrrrrrrrrible dragon qui mange les petits garçon, ou parce que comme ça ils voient le monde à l'envers, là, ils vont comprendre tout de suite et s'en iront satisfait... Avant de venir vous demandez si les gentils petits poissons n'ont pas mal à la tête de voir le monde à l'envers...
Car vous le savez bien, ses questions n'ont pas de fin. Il y en aura toujours une pour suivre la précédente... Et vous lancer dans ce jeu interminable ne vous branche pas. Du tout.

" - Je ne sais pas Ben, demande à nounou... "

Mais Nounou n'est pas là... Il n'y a que toi ici papa... Mais comment pouvez-vous le savoir ? Vous qui êtes prostré dans votre monde d'adulte ?
Car on a beau dire que c'est votre fils. Vous avez beau pensez le connaître, il est encore dans la bulle de l'enfance, et vous, déjà dans le monde réel. Il y a cette barrière qui existe. Invisible, infime, et pourtant présente.
Il reste là, vous regarde, attendant que vous changez d'avis, attendant que vous ouvrez la porte et que vous redeveniez un peu gamin, vous aussi...
Mais son attente ne fait que vous agacez et d'un geste, vous le congédiez, comme un simple domestique. Ne lui octroyant même pas un regard.
L'instant est passé. Il part, emmenant avec lui sa bulle d'iréelle. Vous le regrettez déjà, mais il est trop tard pour faire machine arrière. Et vous restez enfermé dans votre monde terne et plein de problème...

samedi 6 février 2010

Concerto pour la Vie en Trois Mouvements

Premier Mouvement.

Oublie.
Oublie quoi ?
- hausse les épaules - Je ne sais pas.
Alors pourquoi tu me demandes d'oublier ?
Je ne sais pas.
- rire - Tout ceci n'a pas de sens...
Ah, parce que la vie à un sens maintenant ?
- interloqué - Ben... Oui, tu en savais pas ?
Non, je ne pensais pas que quoique se soit puisse avoir un sens ici bas.
La vie a le sens que tu lui donne.
Et si je ne veux pas lui en donner un ?
Alors tu ne la mérites pas.
- choqué -Je devrais mourir ?
J'ai dis que tu ne la méritais pas. Pas que tu devais mourir.
Je ne comprends pas.
Le contraire m'eut étonné.
Tu ne cesse de me surprendre.
- soupire - La vie fais de toi ce que tu es. Mais ce sont tes choix, tes embuscades, qui te donne de l'expérience, tout ce qui fait la vie. Donc tu fais de ta vie ce qu'elle est. Si tu ne veux pas lui donner de sens, c'est comme si tu refusais de te donner un sens à toi-même. Tu refuses ta propre Vie. Tu tourne le dos à ta propre existence.
Parfois, on a pas envie de faire face, on veut faire demi-tour et s'enfuir.
La vie n'est pas facile. Celui qui t'as fait croire ce mensonge t'as envenimé. La vie n'est pas facile. Elle te teste, en fonction de tes choix, et si tu n'est pas capable de les assumer, alors, c'est que tu n'est qu'un lâche et qu'importe ce qui t'arrivera.
Je crois que je commence à comprendre.
Commencer n'est pas suffisant. Il n'y a pas de commencement, il y a tout, il y a rien, mais pas de peut-être. Quand tu fais un choix il n'y a pas d'hésitation. C'est oui ou non, noir ou blanc. Tu comprends ou tu ne comprends pas.
Et pour ceux qui doivent apprendre ?
Ils doivent apprendre vite. Ou ils n'apprendront jamais.
Tu me décris un monde sans pitié.
La vie est sans pitié. Il n'y a pas de justice.
Je ne sais plus si je veux vivre.
- sans pitié - Alors tu fais parti de ceux qui abandonne et qui laisse leur vie décider a leur place. Qui laisse la mer les projeter sur les rochers, et qui se moque de mourir ou non.
Je n'ai pas envie de mourir.
Alors bat-toi !
Me battre ? Au nom de quel idéal ?
Au nom du tiens. Défend-toi, bat-toi, vis, pour toi, pour les autres, pour toutes les motivations qui te font te lever le matin !
- ne réagis pas -
- calme son enthousiasme - La vie est vaine, mais elle est précieuse. La vie est dure mais elle est tienne. La vie est incompréhensible mais elle n'est qu'éphémère. C'est à toi de faire tes choix, je ne que te donner le goût de vivre, je ne peux pas vivre à ta place. Je te promulgue mes conseils mais tu peux choisir de ne pas m'écouter. Il n'y a pas meilleur sourd que celui qui ne veux pas entendre.
Pourquoi tu fais ça ?
Qui sais, peut-être que je te donne une seconde chance. Peut-être que je crois en toi. Peut-être que tu me rappelles quelqu'un. Peut-être que... Je n'en sais rien.
- se lève - J'ai pris ma décision.
- le regarde, intéressé - Oui ?
Je dois y retourner. Pour tout ce que tu m'as dit. Pour ne pas me décevoir mais pour ne pas non plus décevoir ceux qui crois en moi, qui m'aimes et que j'aime.
Tu es sur de ton choix ?
Oui. Merci à toi, Ombre de Vie, Ange de la Nuit.
Pars, ne reste pas.
Tu vas me manquer.
Qui te dis que je vais te quitter.
- souris pour la première fois - Tu vas me manquer - il plonge -

Deuxième Mouvement

- Regardez, regardez, il ouvre les yeux !
- Ben mon vieux, tu nous as fais peur !
- Qu'est-ce qui c'est passé ?
- Tu nous l'as sauvé Jules !
- Tu dois une fière chandelle à Jules !
- Qu'est-ce qui t'as pris de faire le malin devant les filles !
- Heureusement que Jules est là...
- Et heureusement que le monsieur ne roulait pas trop vite...
- Aïe ma tête...
- Qu'est ce qu'il dit ?
- Reculez, reculez, laissons-le respirer !
- Voilà les pompiers, ils en ont mis du temps !
- Oui, sinon c'est pas à l'hôpital qu'il t'aurais emmené, mais à la morgue...

Troisième Mouvement

La ribambelle de copain part dun grand rire, de l'humour noir... Quand le danger est passé, quand la peur a quitté les visages, on veut rire, comme pour effacer la gravité de la situation. Pour gommer l'inquiétude du coeur. Il est vivant. Et comme par hasard, on devient croyant. Mon Dieu, merci, il est vivant. On regarde les pompiers emmené le corps. Qui bouge, qui remu avec difficulté, mais qui est là, VIVANT. On aimerait crier, danser, sauter de joie. Et lui, il regarde sans voir, il transperce les ombres qui l'entoure, étonné d'être revenu, surpris de ne pas être partis. Reconnaissant pour cette ombre qu'il ne connait même pas. Il est revenu, mais ce n'est plus un inconscient, il s'est réveillé. Dans tout les sens du terme.
* Merci... Adieu *
Qui a dis que je te quittais ?

dimanche 31 janvier 2010

A l'Elfe.


Un nouveau blog familliale est né, c'est l'Oeil de L'Elfe...

Allez le visister ici : http://elfeye.blogspot.com/