mardi 11 décembre 2012

La Disparition ou l'inauguration d'un disparu.

La Disparition

J'ai fini à l'instant un bouquin. Il traitait d'un imbroglio parmi un amas d'individus. Un amas qui voulait par la communication d'un savoir non-commun, aboutir à l'illumination sur un fait obscur à propos d'un disparu, ou d'un mort qui, lui, fut connu par tous.
Un bouquin qu'on sait qu'il fut mis sur panard par G.P qui nomma son bijou La Disparition.
La façon dont il nous offrit son quiproquo quoiqu'il l’obscurcit tant qu'il pût, torturant ciboulot sur ciboulot, d'un public fou à foison pour pouvoir ouïr le quiproquo dont on fait allusion, bloqua l'admiration sans fin au fond de mon palais. J'ai lu non-stop.
Mais j'ouvrirais l'opus again tôt ou tard, mais plus tôt, à mon avis. Sa signification doit s'approfondir.

Si La Disparition, par hasard, a pour vous un attrait, un mot sur la filiation d'un individu à un individu afin qu'il n'y ait pas quiproquo dans la nomination pourrait avoir son us.

La façon dont G.P traita la narration dans La Disparition  imbroglio à l'imbroglio narratif. Compliquant l'assimilation du public par un discours zigzaguant, tordu, disloquant la plus mini clarification.
A la fois tordu par un disparu, par l'imbroglio narratif, par le script.

Bouquin à avoir fini aussitôt qu'on a su qu'il fut. Bijou dans l'art.

Post-Scriptum : Un dico pourrait avoir son us, pour l'assimilation d'un discours par instant obtus.


Court instant du roman


jeudi 4 octobre 2012

Scuba Diving

Oui, parce que Plongée sous-marine c'est moins classe.
Tout commença mal... Non, rassurez-vous, nous ne sommes pas dans un remake des Orphelins Baudelaires, c'est juste que j'ai toujours voulu commencé un texte ainsi, et pour une fois la phrase correspond, à peu près, à la circonstance.
Voyez-vous, cet été j'ai eu des vacances un peu France-Trotter. Et à un moment de ce périple nous nous sommes arrêtés chez mes cousins, du côté du Crouesty. Là, avec ma tante, nous avons passé plus d'une demi heure dans l'eau froide ( pour ne pas dire glacée ) à courir - euh pardon, nager - après pleins de petits poissons.
Mes parents, me voyant intéresser par cette activité me demande si cela me plairait d'en faire en club, en bouteille, de la vrai plongée sous-marine. Oh que oui !
Alors, à l'étape finale de notre long voyage, dans un petit village de pêche perdu de Bretagne, on se renseigne au club de plongée du coin. Après une petite confusion ( on croyait que j'avais 14 ans, mince, je suis pas si petite ?! ) ils me disent qu'ils ne peuvent me proposer qu'un baptême, vu que je n'ai strictement aucune expérience dans ce domaine. J'accepte. Enthousiaste. Nerveuse. La semaine passe. J'attends avec impatience, puis vins le jour dudit baptême. Et là, c'est le drame. Un temps de Bretagne avec du vent, de la pluie, des embruns. Fort optimiste, mon père m'accompagne au lieu de plongée. Et un responsable confirme nos doutes, non il n'y aura pas de sorti de baptême aujourd'hui (très étrange).
Déçue, car c'était le seule jour où je pouvais y aller, je rentre à la maison, accompagné de mon père qui me réconforte du mieux qu'il peut.
Les vacances passent et l'idée restent en tête.
Je me renseigne où on me renseigne, je ne sais plus, mais toujours est-il que j'apprend l'existence d'un club de plongée, juste à côté de la ville de mon lycée. Impeccable. Formidable. Fantastique.
On y va une première fois, un mercredi soir, à 19h30. On se renseigne, comme je n'ai aucune formation, la date d'un baptême est fixé au mercredi suivant. Encore de l'attente, encore une semaine, sauf que cette fois-ci, j'ai confiance, rien ne m'empêchera de faire ce baptême, ni vent, ni pluie, ni embrun. A moins qu'un ouragan ne défenestre la piscine, c'est dans la palme.
La semaine suivante, donc, je me présente de nouveau, de nouveau on me rajeunit (c'est là que tu te rend compte que la taille, ça trompe énormément) de nouveau je contredis et quelque formalité plus tard, me voilà en maillot de bain sur le bord de la piscine.
Bon je l'avoue, j'aurais préféré un bord de mer pour aller voir les poissons plutôt qu'une petite piscine qui ne culmine même pas à 2 mètres de profondeur, mais bon, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a et je suis quand même aux anges.
Après une explication plus ou moins précise de comment utilisé le matériel (on détaillera plus si tu restes) on monte le gilet sur la bouteille ou l'inverse, on enfile le tout et hop, à l'eau !
10 minutes plus tard, on ressort sans avoir besoin de remonter à la surface. Bonheur. de l'eau partout, au dessus, en dessous, derrière devant, partout.
Ça vous prend au tripes. Parce que vous êtes prisonniers d'un paradoxe et votre cerveau a du mal à suivre. Parce que vous êtes entourez d'eau, vous êtes sous la surface, et pourtant il y a de l'air, mais vous devriez vous noyer non ? Non. Car même si vous savez qu'il y a une bouteille, que vous avez un tuyau dans votre bouche, pour votre esprit, ce n'est pas normal, donc c'est un travail de tout les instants que de ce dire, je ne risque rien.
Et lorsque vous réussissez à dépasser ce sentiment, c'est l'extase, vous flottez, vous pouvez rester sous l'eau autant de temps que vous voulez. ( jusqu'à la réserve)
Conquise, je m'inscris et reviens.
Les séances se divisent en deux parties, une séance bouteille le lundi et une séance théorie et longueur le mercredi.
Je m'achète palme-masque-tuba.
Et je reviens.
J'adore.
En fait à la base, je suis déjà une fan de l'eau. La mer surtout, pas trop la piscine avec les produits chimiques. Mais bon, quand y'a pas la mer, on fait avec. Donc j'adore l'eau, le sentiment de liberté qu'elle donne, tu peux bouger ton corps dans tous les sens, faire des saltos arrières, avant, flip, des figures qui n'existe pas, tu ne peux pas tomber. Tu ne peux pas te faire mal. En apesanteur comme dans l'espace. Sauf que de temps en temps il faut remonter à la surface prendre un peu l'air.
C'était le seul défaut que je trouvais à l'eau. Mais avec la plongée plus de temps (enfin si... mais bon, au bout de 30min, tu peux te dire que ça fait déjà un bail.)
Je ne pourrais pas tout vous raconter. Tout vous dire, il s'y est passé tellement de truc. Mais voici des moments qui m'ont marqué.
Le dernier mercredi avant les vacances de noël, on a eu de l'eau à 37°. Le rêve, c'était un bain géant, pour une fois t'avais plus froid dehors que dedans
La première fois où j'ai réussi à faire deux longueurs sous l'eau (avec des palmes, mais sans me presser).
La première fois où j'ai fais une sorti à la fausse d'Amiens. 14 mètres de fond, là tu commences à expérimenté la folie des profondeurs, et tu commences à comprendre pourquoi il a peur Marin dans le monde de Nemo. Ce qui n'empêche que tu as envie d'y retourner.
Les soirées des rois, des pizzas, de noël, du jour de l'an, où tu retrouves tout le club. Tout le monde connaît tout le monde et tout le monde charrie tout le monde.
Bref, la plongée ce n'est pas qu'un monde d'eau.

Et un jour. Un jour j'irais dans la mer. Celle qu'on voit danser le long des golfs clairs. Voir les petits poissons dans l'eau, s'ils nagent aussi bien que les gros.

Un jour mon prince viendra aussi...

samedi 1 septembre 2012

Faire un geste pour l'environnement, ça peut-être très simple, et ça commence maintenant.

Comme tout un chacun qui a un blog, j'ai une liste de blog que je consulte régulièrement, et sur l'un d'eux, il n'y a pas si longtemps, j'ai remarqué l’apparition d'un logo vert accompagné d'un article expliquant que si on mettait ce logo sur son blog, si on écrivait un petit article expliquant pourquoi ce logo et si on envoyait un message avec l'adresse de son blog à cet e-mail : blog-zerocarbone@bonial.fr, et bien un arbre serait planter.

Un petit geste facile à faire pour l'environnement.

Ma décision était prise, et en plus, mon blog est vert, donc je trouve que ça lui sied vraiment au teint. Ne vous inquiéter pas, ce petit logo existe en produit dérivé de toute les couleurs, pour plus d'info cliquer sur le lien suivant :

http://www.bonial.fr/environnement/blog-neutre-en-carbone/je-veux-participer/

C'est un petit geste qui ne coûte rien, sinon de planter un arbre.
Et comme dis si bien mon ami Pingouin : "Et si tous les blogueurs faisaient ça (surtout avec la quantité de merdouilles qu'on trouve dans la blogosphère, désolé de le dire...), je peux vous dire que ça aurait un impact assez conséquent !" 



Et je ne veux pas paraître autoritaire ou quoique se soit, mais FAÎTES-LE
( ça va, c'est assez visible ? )


lundi 27 août 2012

Rencontre avec un artiste Hors-Norme

A ma tante...

Il y a de ces rencontres qui nous rendent indifférent. D'autre qu'on aurait bien aimé ne pas faire. Des rencontres qui ne durent pas et qui sont inoubliables, des rencontre qui durent et qui ne sont pas inoubliables. Certaines qu'on aurait aimé faire et qu'on ne fera jamais. Dommage... Et enfin, il y a des rencontres, qui durent ou pas, mais qui sont extraordinaire, car on y rencontre Quelqu'un, avec un "Q" majuscule. Généralement ce genre de rencontre on ne s'y attend pas. Elles nous sautent dessus au coin d'un tournant et  nous laisse pantois mais émerveillés.
Louis Chabaud fait parti de ces rencontres là pour moi. Avec maman, on est tombé dessus par hasard lors des médiévales de Praz-sur-Arly. On a d'abord été attiré par une sorte d’épouvantail multicolore suspendu à un balcon. Timidement nous avons passées la tête par la porte. Il y avait tant de couleurs, tant de choses à voir. C'était à couper le souffle. Mais à cause d'un public trop présent, nombreux et souvent plus curieux que vraiment intéressé (et aussi une volonté de voir le reste des médiévales) nous sommes repartis nous promettant de revenir.
Quelques jours de passés et nous revoilà. On refait un tour, et oui, les couleurs sont toujours là, tableau, sculpture, phrase, et premier prix d'Aubagne. L'artiste et là aussi, plus disponible que précédemment, et là, la rencontre nous (re)tombe dessus. Louis Chabaud, un artiste qui est à la fois, tableau, sculpture et spectacle à lui tout seul, mais comment aurait-il pu en être autrement ?
Et là, un problème se pose, comment retranscrire en quelques lignes et uniquement par écrit ce personnage alors qu'un reportage vidéo ne suffirait pas.
Tout d'abord c'est un esprit vif capable de débiter des phrases philosophique ou non au kilomètre.
" Celle là, il faut que je la note !"


Une moustache aussi. Épaisse. Garnie. Et finement roulée au bout qui rappelle un peu un certain Salvador Dalí. Des cheveux mi-longs qui doivent faire ce qu'ils veulent et une peau burinée d'un monsieur de la montagne.
Après l'image, le son. Et quel son ! Il a toujours quelque chose à dire, à vous dire. Ou à vous raconter. Et ce n'est pas le discours d'un artiste pompeux, vide dénudé car imbu de lui-même. Non, derrière la voix, dans le récit, il y a l'émotion. Celle qui lui serre la gorge quand il évoque sa défunte mère qu'il n'a jamais connu, ou son professeur Théo.
" C'est lui qui m'a tout appris ! "



Celle qui le fait sauter au plafond quand il parle des politiques.
" Je n'aime pas la couleurs, c'est con pour un peintre, mais vive Rama Yade ! "
Et immédiatement son visage s'éclaire et il chausse ses lunettes et la note parmi tant d'autre.
" J'en ai plus de 3000. Depuis le premier Janvier 1971, je me lève à trois heures du matin, et je note tout ce qui me passe par la tête. "



Ensuite, derrière le personnage, il y a le comédien. Car s'il a été artiste toute sa vie, il n'en a pas toujours eu le métier. Il a commencé par enchaîner de nombreux petits boulots et a fini sur les planches.
" Ah, mais j'ai pas arrêté, si on m'appelle pour un second rôle, je remonte sur les planches. "
D'ailleurs ce passé de comédien se ressent dans sa façon d'être, de raconter les histoire. Dès qu'il se lance dans une anecdote...
" Ce matin, au distributeur de la poste, il y avait un mec..."
 ... et les gestes accompagnent l'histoire. Des yeux qui s'écarquillent, des mains qui miment ce que la voix dicte... un petit Charlie Chaplin de la peinture.


Parlons-en de sa peinture. Une peinture avec un soupçon de réalisme, dans le sens où l'on reconnaît ce que l'on voit, mais tout en couleurs, en corps déformé, tordu pour les besoins. Et des peintures qui parlent de problèmes de la société. L'écologie par exemple.
" L'écologie c'est le tout à l'égout parfumé de belles paroles." Titre de tableau.


Il y a aussi les sculptures. Avec la sculptures qui part d'une phrase, ou la phrase qui découle de la sculpture, on ne sait pas, tel que : " La conversation du banlieusard est un immense point d'interrogation."















Et au détour d'une salle, après s'être mis des phrases souvent philosophique, mais toujours drôle dans la tête, rempli les yeux de couleurs et de bizarrerie, on tombe sur une peinture, vraiment réaliste pour le coup, représentant une maison dans une prairie, avec un arbre, dans les tons pastels, prise sur le vif, avec le mouvement de l'arbre. Le tableau est accompagné d'une coupe et d'une petite pancarte : Premier Prix d'Aubagne, 1960. Un tableau a mille lieu de tout ce que vous avez vu jusqu'alors, mais qui représente beaucoup pour lui.




" Si vous aviez vu la tête de ses fils de docteurs, de dentiste quand ils ont vu qui avait gagné. J'étais encore en blouse de travail, couvert de peinture. Ils me regardaient de haut -mime- et moi de bas -mime. Quand on a annoncé le vainqueur : "Gagnant du prix d'Aubagne : Louis Chabaud " je me suis faufilé jusqu'à la scène : " - Pardon, - Qu'est-ce que c'est ? - C'est moi Louis Chabaud." - le tout en mime. Et là, sur scène, j'ai pleuré. Et j'ai du dire un truc, oh, dans le genre : " Je vous ai bien eu." Maintenant j'aurais dis ça comme ça, mais à l'époque... "

A l'époque le jeune Chabaud n'a que 19 ans et beaucoup moins de verve.
Et là arrive un de ces amis. Grande effusion de Chabaud.
" Tu tombe pile à l'heure de l'apéro." 
Et de sortir bouteilles, verres et de nous inviter dans l'élan. Autour de la table, la liste des invités se rallonge au fil des personnes qui viennent, ou simplement passe dans la rue. Personne ne se connaît, mais les conversations vont bon train et finalement, personne ne se connaît, mais c'est tout comme. Alors que les phrases fusent et s'envolent, parfois sur un ton un peu fort, parce que Louis est un peu dur de la feuille.
" D'abord, je suis pas sourd, j'entends que ce que j'ai envie d'entendre, c'est l'ouïe."
Malheureusement, la rencontre se termine à cause d'un coup de fil intempestif. Mais pas la Rencontre.Celle-là durera le temps que l'on s'en souvient.
Un dernier mot Louis ?
" Allez, viens là, la pin-up, que je t'embrasse ! "


"L'ART, c'est comme L'AIR, comment expliquer ce que l'on respire ?"
                                                                 Louis Chabaud

by L.A
Avec photos d'Hélène et de Charlotte

mercredi 25 juillet 2012

NON, la vie n'est PAS un long fleuve tranquille.



















"- "La vie est un long fleuve tranquille." Je ne sais pas qui a dit ça. Mais je ne suis pas sûre qu'il l'ait dit en connaissance de cause. Parce que honnêtement à part vivre dans le désert, où il ne se passe rien, enfin, une tempête de sable de temps en temps ou passer sa journée à surfer sur le net devant son écran d'ordinateur (et là, encore, on peut chopper un virus. Enfin pas nous, l'ordi), je ne vois absolument pas en quoi la vie est un long fleuve tranquille.
Une rivière peut-être, avec des moments où tu passes facile, des moments où ça s'accélère et d'autre ou tu es en sacré galère. Donc oui une rivière peut-être.
Mais pas un fleuve.
Ok, un fleuve c'est long. Comme une vie, techniquement, si tu te prends pas un camion avant.
Mais une vie, c'est tout sauf tranquille.
Non ?
D'ailleurs si nos vies étaient SI tranquille, je suis sûre que l'on s'ennuierai.
Imaginez vous sur un bateau, sans rame. Sans moteur. Sans aucun moyen de locomotion. Juste une barque quoi. Et vous attendez que le courant daigne vous pousser jusqu'à la mer.
Et bien vous pourrez attendre longtemps.

Alors pourquoi cette expression ?
Je me pose vraiment la question.
Parce que la vie n'est pas tranquille. Et c'est tant mieux. (Oui je me répète, et ALORS ?)
Dans la vie, la vraie, pas celle des contes de fées, il y a des courbes. Des gamelles. Des intersections. Des choix. Des accélérations. Des calmes plats.
Tout ce qui fait une vie en somme. Même si elle n'est pas facile tout les jours. (Non, ce n'est PAS du vécu).

Mais il faut apprendre à vivre avec. Et s'y accrocher coûte que coûte.
Parce qu'une vie, on en a qu'une.
Elle est unique.
Elle est à nous.
Personne ne peut utiliser votre vie à votre place.
Personne n'a le droit de le faire.
Vos Choix.

VOTRE VIE.
De toute façon, il y a trop de livre, trop de film, trop de bande dessiné, d'émission, de jeu, d'endroit à visiter et autre pour que vous puissiez tout faire dans votre vie.
Donc des choix il faut en faire.
Et il faut les assumer.
Alors, quelque soit votre choix, je n'ai qu'un seul mot à dire :
PROFITEZ !

- Et moi je dirais même plus : PROFITEZ !
- Et, t'es qui toi ?"

mercredi 18 juillet 2012

Oh qu'est-ce qui pique ce hérisson !






D'abord c'est un petit museau. Qui renifle et s'agite. Ensuite c'est un tas de piquant. Qui avance dans votre jardin. Et soudain s'immobilise, que se passe-t-il ? Danger ? Le tas devient une forteresse imprenable avec des épines dans tous les sens. Et qui s'y frotte s'y pique ! Défense efficace qui décourage n'importe quel prédateur, même mon chat. Mais pas moi. On retourne la forteresse pour découvrir un petit visage en cœur. Si joli et si mignon. Rien à voir avec l'hostilité de tout à l'heure. Charmé vous le reposez à terre et la boule se déplie et quelques secondes plus tard à filer hors de votre vue. C'est qu'il est rapide l'animal. Ne vous fier pas à sa petitesse et à son allure d'apparence pataude, sinon, il risque de vous surprendre.

lundi 16 juillet 2012

Coquericot !























Fleurs rouges éphémère. Sur fond vert d'horizon.
Fier comme un coq. Léger comme un papillon. 
Noir, blanc ou blanc, noir.
Lueur rouge d'espoir.
Un jour fleurit. L'autre jour aigrit. 
Douceur de soie. Couleur des rois.
Repaire d'insecte et de goutte d'eau.
Beauté fragile à saisir dans l'instant. 

lundi 9 avril 2012

Dialogue surréaliste.

Là, je me fais plaisir. Parce que ce dialogue est un concentré de caricature de prof, de délire personnel, de référence littéraire et HK3, donc à moins de faire partie de cette classe, de mon groupe d'ami, et d'être moi ou Fanny, vous ne pouvez pas y comprendre grand chose. Je vous laisse quand même lire ce texte... Même si avec le Bref, certaines références vont s'éclairer. Bon courage, vous n'en reviendrez pas indemne.

" - T'en rend pas malade quand même, ça sert à rien...
- Je sais, mais c'est fort peu agréable.
- Je ne doute pas de ton euphémisme.
- Tant que Je ne passe pas dans l'expression hyperbolique.
( jusque là, ça va... non ? )
- Tu deviens hugolienne très chère.
- Meuh non, je suis juste dans la restriction de champ stendhalienne.
- Ma pauvre, encore un peu et ça sera le TABLEAU !
- Tant qu'on ne perds pas ça.
- Es-tu sujette au moins?
- Je préfère voler à cheval.
- Ah, pas être sur le dos d'un éléphant rose?
- NON ! Surtout pas ! Me fait pas dire ce que j'ai pas dis !
- Roh, mais pars pas voyons !
- Et si, je vais catacloper.
- Et patati, et patala et patamou, il y a URGENCE, Hein !
- Vite, tous au répertoire !
- Homéothéleute lance figure de style contre Erasme, c'est très efficace !
( là, vous commencez à pédaler dans la semoule )
- Erasme réplique avec devotio moderna. Homéothéleute perd 20 P.V.
- Victor Hugo prête main forte à Erasme, ensemble ils lancent Mitterand sur Homéothéleute.
- Mais voilà un géographe sans le sens de l'orientation qui donne les Vieux de Jacques Bref à Homéothéleute.
- Homéothéleute utlise berceuse assomante, Victor Hugo et Erasme sont K.O.
- Pffff, Pim's a encore gagné.
- Pim's gagne une fiche sur Hugo, ainsi que 30 min de contact social.
- Et la pluridisciplinarité alors ?
- Pokémon trop rare, j'ai pas de Master Ball.
- Tant que tu as l'ENS.
- Pitié, pas ça, je préfère une khôlle !!!
- Aha ! Tu vas goûté à ce qui compte en tant que ça compte !
- NOooooooooooon, je veux pas finir comme Paul Auster !
- Mais non, on va te faire un petit lifting à la Daisy Miller.
- Pas Henry James ! Quand on les attaques, les Henrys contre-attaquent.
- Pas d'auteur, pas de texte, pas de texte pas de livre, pas de livre pas de lecteur, pas de lecteur... pas de lecteur...
- Bravo, oui, c'est tout à fait ça !
- C'est trop didactique pour moi ça, j'ai des problèmes !
- Oh, arrête avec ton présent gnomique...
( et maintenant, vous êtes perdus... Bienvenue en prépa.. )
- Et toi avec ton ton péremptoire !
- Tant qu'on reste dans l'image matricielle.
- Mais qu'est-ce que la matrice selon Robespierre.
- C'est un miracle révolutionnaire pour un caillou.
- Une révélation héliotropique ! Un caillou ça ne pense pas !
- Les tropiques, c'est de la sous-conversation.. Bah, oui, parler de plage et de cocotier à soi-même, avant d'exprimer son besoin de vacances, c'est du Nouveau Roman.
- Nouveau, nouveau, c'est vite dit, ça reste quand même une analyse historique des termes du sujets...
- Où est passé la liberté ?
- La liberté est revenue, je rentre !
- Le beau sacerdoce, mais faut-il que je sorte ?
- Il va faire tout noir !
- Mais qu'on lui coupe la tête, lui torde le cou, le balance par la fenêtre !
- Et Dieu et les Martiens, ont-ils une raison ?
- Restons en dehors de la désindustrialisation, il faut mieux rester au parking.
- Parce que... de toute façon, un bon réalisateur, c'est comme un indien, il est mort !
- Pardon je n'ai pas compris, auriez-vous l'aimable obligeance de répéter s'il vous plaît ?
- C'est pas grave, er r'comincheuh."

Et là vous êtes morts. Non je plaisante, mais votre cerveau doit tellement fumer que l'on pourrait y faire cuire un oeuf...
Maintenant vous comprenez nos souffrances...

A l'origine, ce texte était censé lui aussi donné lieu à une représentation au Khâgnavale ( non, vous ne voulez pas savoir ce que c'est... et si vous voulez vraiment tapez Khâgnavale Faidherbe sur youtube il y a quelques vidéos sympa qui circulent... ) mais pour les raisons évoquées précédemment, il n'y a pas eu de suite. Donc autant que ce charmant texte ne se perdent pas...

Bref, j'ai levé le doigt à un cour de philo.

Bref, c'est la mode, tout le monde en fait, des copies, des écrits, des bonnes, des moins bonnes, BREF !
Pour notre cher khâgnavale de prépa, et en tant que HK3, il nous fallait faire un ... truc. Spectacle, comédie musicale, one man show, danse, théâtre... un truc quoi. On a décidé de faire un Bref. Ou plusieurs. Par manque de temps, de coordination, d'organisation, un seul fut réalisé, celui-ci :




Cependant, il en existe un autre, et pour ne pas qu'il se perde, je vous le retranscrit ici. Ne vous inquiétez pas pour les droits d'auteur, l'auteur est d'accord. En fait pour ne rien vous cacher, il tape même ces quelques lignes... Bref, je vais pas vous faire attendre plus longtemps. Voici donc une parodie de Bref : Bref, j'ai levé le doigt à un cours de philo.

Aujourd'hui, j'ai fait un truc que je fais jamais, j'ai décidé de participer à un cours de philo. C'était la rentré, le nouvel an, j'avais pris de nouvelles résolutions. Donc j'ai commencé par écouter le cours, au bout de cinq minutes, ça me saoulait déjà trop. Il avait dis trois phrases, parlé de cheval qui vole... ou pas, d'éléphant rose victimes d'hallucination sur Dieu et les Martiens. Qui en fait, sont des extra-terrestres. Bon, mais le cheval, il vole en fin de compte ?
Après, je me suis demandé si c'était pas lui qui hallucinait, mais j'ai rien dis. J'ai rien noté non plus. J'ai voulu faire une bataille navale avec ma voisine, mais elle dormait, alors je me suis rappelé mes bonnes résolutions. J'ai levé la main.
Il m'a regardé avec son sourire bizarre. J'ai déglutit. J'ai voulu faire AAAAAAAAAAAH et je lui ai demandé si les hallucinations des éléphants roses sur Dieu ne pouvait pas être une manifestation de leurs raisons. Son sourire a disparu et j'ai douté sur la pertinence de ma question. Il m'a répondu : " Me faîte pas dire ce que j'ai pas dit, il faut être sujet. " J'ai failli lui demandé s'il fallait mieux être je, tu, il ou nous, vous, ils... J'ai hoché la tête et là il a sorti que j'avais de beaux yeux. Avec le sourire qui fait peur. Je me suis vu me lever, sortir en courant, après lui avoir foutu un coup de boule sur le front et un coup de pied dans les... J'ai fait mine de noter un truc important. Il a repris son cour. A un autre moment, j'ai de nouveau rien compris. Encore plus que d'habitude. Alors j'ai voulu relevé la main. Mais là, j'ai eu un flash, je le voyais me courir après, après le cours, prendre mon numéro, et finir enfermé chez lui avec ses 5 chats. Je n'ai pas levé la main. J'ai rien compris. Mais je suis libre d'être sujet.

Bref, j'ai levé le doigt à un cour de philo.

Quand L.A rencontre le kawai...


Il y a bien longtemps, sur une galaxie lointaine, très lointaine... euh non c'est pas ça.
Il y a quelque temps, sur un blog éloigné désormais en perdition ou pas... si vous êtes naïf ou pas, bref passons, sur ce blog, un certain canar... pingouin créait un scénario aussi improbable que tordant sur une rencontre entre ce pingouin et le kawai...
Kawai : adjectif japonais désignant tout les trucs mignons, petits de préférence.

L'idée m'est donc venue, et si Little Apple était confronté au kawai ??
Cela ne donne certes pas une longue B.D, tout juste une illustration et pas complètement de moi.


et encore une fois, je m'excuse pour la qualité...

dimanche 8 avril 2012

Petit dessin parce que je m'ennuie.


Alors pour l'histoire de celui-là, on étais en cours d'allemand quand soudain mon voisin de table me demande, après une réflexion du prof sur les grattes ciels, à quoi ressemblerait un gratte-mer..
Donc pour moi, un gratte mer, c'est ça :


je m'excuse encore pour la qualité.. je fais ce que je peux.
Et si vous vous avez une autre vision de ce qu'est un gratte-mer je serai ravie de voir ce que ça donne.

Les Aventures de Little Apple.


Parce que je vous les avais promis depuis longtemps, voici les aventures de Little Apple ( ou L.A), dans un petit comics-strip.
Bon, ça casse pas trois pattes à un canard, mais bon, c'est mon premier...
Je vous laisse savourer en vous demandant juste, quelles vignettes préférez-vous ?



désolé pour la qualité en tout cas...