jeudi 23 juillet 2009

Les petites choses qui me font redevenir enfant... ( si toutefois j'ai grandis ) 2



1) Les manèges. Je m'en suis rendu compte lors d'une fête foraine, lorsque j'ai remarqué que les chocs des auto-tamponeuses sur mon propre véhicule m'arrachaient dse sourires larges et généreux mal de crâne. Pourquoi ? Parce que, alors que nous grandissons d'année en année, prenant de la force, de l'expérience et de l'âge, certaines choses restent inchangées. Les manèges en font partis. Se ballader dans un Palais des glaces, avoir peur dans une maison hanté ou dans un train fantôme ( ou bien en rire, celon l'âge ), tourner en rond sur un Caroussel, et j'en passe et des meilleurs, tout cela n'est qu'un vase communiquant ouvert à bien d'autre souvenirs, récents.. ou pas. Entrer dans ses attractions c'est comme retrouver un fil d'Arianne, qui nous amène dans un endroit de notre coeur, resté enfant.

2) L'anniversaire. Jour magique où tout commença, notre anniversaire est certainement le jour le plus prompt à nous entraîner dans les méandres de notre mémoire. Puisque ce jour nous amène à nous souvenir des fêtes précédantes, par des comparaisons, des similitudes, des "déjà-vus", ou autre. Et de fil en aiguille, on peut remonter loin, très loin. Et malgré la bougie supplémentaire qui trône sur le gateau tous les ans, on garde la même lueur d'amusement, la même étincelle de jeunesse qui s'illumine au tréfond de notre regard, lorsqu'il s'agit de les éteindre toutes, d'un seul coup, pour pouvoir faire un voeu qui se réalisera, celon une superstition à laquelle on croit pour se raccrocher à quelque chose, mais sans y croire vraiment. Ajouter à cela l'ambiance des flammes scintillant dans le noir, en plus de cette volonté de croire en quelque chose, comme un rêves brillant dans ces lumières vacillante, un rêve oublié, traînant par là, et vous aurez un pont parfait pour l'enfance.. Même pas besoin de machine à remonter le temps.

3) Les cerfs-volants. Grandes Toiles planant là-haut, dans le ciel - comme un désir inaccessible, qui sait - les cerfs-volants font partis de ses choses immuables qui donnent l'impression d'avoir toujours existés et qui existeront toujours. Mais peut-être nous font-ils rajeunir parce qu'il nous rappelle nos rêves enfantin. Qui n'as jamais voulu voler dans cette immensité bleu, libre de tout soucis, libre... tout simplement. Le cerf-volant, vole, sans autre attache que ses deux ficelles que vous tenez dans vos mains. Il plane sur les courants, fait des pointes de vitesse sous vos indications, que vous soyez petit ou grand. Vous vous rappelez sans doute vos premiers essaies catastrophiques dans les mains de votre père, votre frère, lorsque celui-ci se tenant derrière vous, vous donnez bons conseils, et parfois, ordre jappés quand la toile s'écrasait au sol. Et voilà, vous souriez, partis dans votre passé les yeux dans le vague. Un bruit sourd vous remonte à la surface du présent, l'engin s'est scratchait au sol, devant le regard consterné de vos enfants, vous souriez alors en excuse... sans rien expliquer, comment vos enfants pourraient comprendre ?


Pour Infante.

Déjà pour ceux qui ne connaisse pas ma famille, Infante est le nom de la jument de ma mère morte cet année à l'âge de 34 ans.

Elle a toujours été là. Aussi loin que remontent mes souvenirs. Toujours. Et elle semblait figée dans le temps. Forteresse immuable. Rocher inébranlable. Guerrière invincible. Elle faisait preuve d'une grande intelligence qui m'amenais à penser qu'elle comprenait tout et qu'elle me jaugeait d'un oeil rieur, moi, pauvre humaine maladroite et fragile, sur mes deux jambes. Ou alors, elle me clouait sur place avec un regard nuit serein et éternel. Quand on venait la voir, elle se précipitait à notre rencontre. Vêtue d'une robe noire. Noir a toujours été la couleur triste, la couleur corbeau, la couleur du malheur, mais sur elle, c'était un noir profond. Tellement noir qu'il en était multicolore. Tellement noir qu'il en brillait. Noir d'espoir. Noir de joie. Elle nous regardait venir en nous pressant de sa voix joyeuse. Elle nous suivait des yeux, piaffant d'impatience et quand on arrivait enfin à sa hauteur, on devinait la liesse dans son regard. Elle a toujours été contente de nous voir. Chacune de nos visites annonçait un bonheur nouveau. Elle nous aimait. J'en suis sûre. Comment expliquer autrement sa gentillesse à notre égard, son calme et sa sérénité alors qu'on l'embêtait de toute sorte de manière ? Comment expliquer ses câlins et caresses à sa manière ? Je me souviens, quand on la grattait... Quand on lui apportait des carottes... C'est difficile de ne plus la voir. De voir cet enclos vide de sa présence. La Grande Dame n'est plus. Mais est-t-elle vraiment partie ? Elle vit en moi. En ma mère. En ma famille. En sa famille. Elle habite nos souvenirs et vit dans nos mémoires. Elle ne mourra vraiment que quand personne ne sera plus là pour penser à elle. Amuse-toi bien dans les prairies vertes de cet au-delà que l'on ne connaît pas mon amie. Je ne t'oublierais pas, Infante.

Souffrance pour le néant d'un départ.
Fin et Commencement.
Mort et Renaissance.


mercredi 15 juillet 2009

Les petites choses qui me font redevenir enfant... ( si toutefois j'ai grandis )


1) La neige... cette imensité blanche qui recouvre tout comme pour délavé la terre de sa saleté. Cette immensité blanche qui nous entraîne dans d'interminable partie de bataille de boule de neige et dans des constructions pharaoniques de bonhomme de neige aux nez-carotte.

2) Les feux d'artifices. Des illuminations éphémères qui arrivent à vous arracher des sourires béats qui n'avait pas éclairer votre face depuis que vous avez arrêtez de croire au père Noël. Pourquoi ? Comment ? On ne sais pas. Mais on ne peut pas s'empêcher de s'extasier sur " la belle rouge " ou " la belle bleue " , comme sis ces fleurs d'un temps, ces éclats fragiles ouvraient de courte brèches en nous. Des brèches donnant sur une enfance trop vite passée.

3) Jouer à trap-trap avec les vagues au bords de la mer. Comment expliquer les sensations qui vous saisissent lorsque le sable humide roule sous vos pieds ; ou quand, courant pour éciter une vague, sa fraîcheur vous surprends au niveau des chevilles. Etre le plus rapide, ou être le plus humide, tel est la question...

4) Quand le vent vous tient. Parce que personne ( ou presque ) n'a résisté à écarter les bras en croix, au sommet d'une falaise juste pour voir si le vent vous porte. Et là, encore une satisfaction et un plaisir personnel sans limite. Le vent dans vos cheveux, cette brise qui vous fouette le visage. Une sensation inégalable qui vous arrache un sourire rivalisant avec celui que vous arborrer devant votre met favori.

5) Les châteaux de sable. En famille ou en solitaire, les constructions de bord de mer qui fleurissent tous les ans restent un des plaisirs qui replongent les adultes dans le monde de l'enfance. Petit ou grand, tous le monde met la main à la pâte avec la même ardeur, la même persévérance, le même bonheur, et quand le chef-d'oeuvre est enfin terminé - piramide, château, fort, animal, tunnel - la même satisfaction de le voir finis, de voir que le jeu en valait la chandelle. La deuxième étapes ? Regarder, l'oeuvre se casser au fil de la marée et du flot continue des vagues écumeuses.

lundi 6 juillet 2009

Re les gens !

Il y a maintenant un moi que je suis rentrée chez moi, en France. Un moi. Et cette impression de n'être jamais parti qui ne me quitte pas. Vous savez, la métaphore que j'utilise le plus souvent, et à juste titre, pour expliquer ce qui m'arrive, c'est : 

" J'avais peur que sans moi ma famille se soit réorganisé autour de la table, et que je doive batailler pour récupérer ma place. Or là, ils ont juste laissé la chaise vide. " 

Et c'est tout à fait vrai. J'ai juste eu à m'asseoir et me voilà de novueau réintégré. Bon bien sur, il y a le décalage horraire qui vous embête pendant au moins une semaine, mais vous vous en moquez un peu. Vous avez retrouvé votre famille, vos repères, vos plaisirs quotidiens et maisonnale. Je me suis, entre autre, remis à la cuisine ( dont je dois poster certaine recette ) au jardinage et... au surveillage de frères et soeur. Les brocantes et le ciné sont re-rentrés dans mes habitudes hebdomadaires. Les fous rires familliaux ont repris leur mauvaise habitudes de m'étouffer et je me suis promis de noter toute nos phrases stupides, mais spirituelles ( ça vole pas trop haut, faut dire ) dans un petit carnet spécial.

Donc voilà je suis rentrée...
Mais, étais-je vraiment partie ?