mercredi 30 décembre 2009

Un orage ? Non, une tempête

Il ne dit rien.
Je ne dis rien.
Pourquoi dirait-il quelque chose ? Il n'a rien à dire. Et le silence se prolonge. Interrompu seulement par quelques uns de ses soupirs. Et quelques unes de mes respirations de coeur. Je n'ose parler. J'ai trop peur de ce que je vais entendre, mais surtout de ce que je vais pouvoir dire. Tous mes mots. Soigneusement préparés. Tous mes mots ne serviraient à rien. Pourquoi n'arrive-je même pas à le rassurer. Je sens que ma seule présence l'insupporte, il ne veut même pas que je le touche. Se contractant au moindre contact. A la moindre caresse.
De son côté, l'ordinateur ne cesse de cracher des grands classiques musicaux. De la bonne vieille musique. Je reconnais certaine oeuvre au passage. Mozart, Beethoven.
A chacun de ses mouvements, un soupir jaillit, en écho. A moins que ce ne soit les mouvements qui ne soit écho aux soupirs. Et mon coeur brûle, poignardé en son centre. Je ne comprends pas. Moi qui hier jouissait de ma friandise, avec son parfait accord, je l'ai aujourd'hui perdu. Par ma faute qui plus est. Que faire ? J'ose à peine bouger. Me lever est pour moi impensable. Tout comme lui parler.... Irréalisable.
Il se lève soudain, me surprenant, et coupant la musique de son ordinateur, commença à pianoter dessus. Je n'existe pas. Je n'existe plus. Son poing serré et sa respiration lourde me clouent sur place. Je ne peux bouger. Et il continue de se cloîtrer dans son silence obstiné et têtu. C'est que monsieur est très têtu. Continuant de m'ignorer, il prend une feuille, et un stylo et se met à écrire.
Dis-moi que tu ne fais pas cela... Dis-moi que tu me reparlera un jour et que ses mots écrit à la va-vite ne me sont pas destiné... Dis-moi que ce n'est pas mon avis d'expulsion.... Dis-moi...
Il pose la feuille, pliée soigneusement en quatre sous son ordi. Ce n'est pas pour moi. Un léger soulagement décompresse infiniment la boule qui s'est logé sur ma poitrine.
Une fois, je l'entends murmurer " quarante-cinq " et je ne sais pas ce que cela signifie. Je ne sais pas si c'est pour lui un moyen de me prévenir de l'heure et de me dire que je dois me rendre en cours. Dans ce cas là, il se trompe, il est 2h45 zet non pas 3h45, ou bien une façon de se rappeler à lui-même l'heure, histoire pou lui de calculer le temps restant à passer en ma compagnie, si je ne suis pas partie avant. De toute façon, je ne peux bouger. Je dois faire quelque chose. Mais son attitude m'en empêche. Je suis pris dans un étau. Entre lui et moi. Je veux Résoudre le problème mais je n'en suis poitn capable. A quoi bon cela sert-il de manipuler les mots, si dans les situations les plus sensibles, je ne sais que me taire. Parfois, les mots ne servent à rien. Ils sont trop impuissants. Comme maintenant.
J'ose avec témérité aller m'asseoir sur le rebord du lit, lit où il s'est réfugié. Il ne montre aucun signe qui acceptent ma présence, ou qui la fuit. Un progrès ? Peut-être pleure-t-il. Ce ne serait pas la première fois que je le découvrirait en larme, mais la première fois où je ne serais que faire. Quand c'était arrivé, je l'avais rassuré à mes caresses, sachant les mots inutiles, or là, je sais pertinemment que je ne peux le toucher. De plus, il s'est emmailloté dans des couvertures ; couverture qui rendent la manoeuvre plus difficile. Lequel de nous deux est le plus maladroit ? Bonne question.
Je risque un regard derrière mon épaule, et le trouve en pleine contemplation de son téléphone portable. Comme il parle à mi-voix, j'émets l'hypothèse qu'il doit relire des anciens messages ou converser avec l'un de ces amis. Peut-être avait'il relu un des miens, pour contraster entre ce qui se passe ici, et ce qui avait pu se passer. Prenant de plus en plus de courage, je me mis dos à son mur, après qu'il eut finis de remuer. Je n'ai croiser son regard qu'une fois et encore, je crois que c'était par erreur. Quand il avait ouvert les yeux, il n'avait pas dû s'attendre à ce que je le fixa si intensément.
Sans me regarder, il prend la parole. Ce qu'il m'annonce retourne le couteau dans la plaie.
Et Vlan, prends ça dans ta gueule ma vieille. Là, je devrais lui sortir que je l'aimais encore.
Mais il m'annonça que l'on aurait dû se séparer.
J'attrape mes chaussures, retourne à l'autre bouts de la pièce et commence à les lacer, endiguant une vague venant de mon coeur.
Un grand silence s'ensuit. Plus dramatique que le précédant, qui lui était plus... oppressant.
Je prend sur moi et ouvre la bouche pour la troisième fois. Je lui dis la vérité mais je sens qu'il ne me croit pas. Pourquoi me croirait-il ? Je m'était conduite en parfaite idiote. Salope, même.
" Je n'ai plus confiance en toi. "
Je m'en doutais.
Pause dramatique.
Mon coeur se déchire.
Mes chaussures fraîchement remises me font froid au pied. J'ai envie de pleurer.
"Et si ça continue entre nous, il faudra que je me méfie dès que je ne suis plus là. "
Vlan. Je veux pleurer. Mais ça ne sert à rien.
Tu as autre chose à ajouter pour m'achever ? Non, si ? Ben vas-y, balance.
Tue-moi.
La conversation continue, sur le même ton quel avait commencé. Des mots lâchaient du bout des lèvres. Sans tonalité. Efficaces, rapide et précis pour lui. Maladroit et suppliant pour moi. Tous ceux qu'il me dit se fichent dans mon coeur. Il continue. Je veux partir. Je veux pleurer. Je reste et retiens mes larmes. C'est mon jugement. Je ne peux y déroger. J'assiste à mon procès. Je suis navrée et lamentable. J'ai déjà perdu, a quoi bon ?
Il n'a plus confiance en moi. Il me l'avait donné. Je l'ai lapidé. Je ne suis qu'une petite égoïste narcissique et manipulatrice. Sans compter qu'il doit avoir plus de valeur de d'estime dans un de des doigts que moi toute entière. Je ne suis qu'une petite abrutie.
Le verdict tombe. Sans appel. Je ne me défend même pas. Pourquoi le ferai-je ? Je plaide coupable. Coupable sur toute la ligne.
L'envie de pleurer reviens. Plus forte.
Soudain, alors que je suis au bord du gouffre, je l'entends qu'il se lève. Il m'enlève mon bloc-note et mon stylo des mains, il m'attrape par les doigts, me fait me lever.
J'était complètement perdue, je suis parfaitement paumée.
Il me prend dans ses bras.
" Je veux te faire confiance, je peux ? "
Il me demande de le regarder dans les yeux. Malheureusement, les perles de pluie menaçant au coin de mon regard m'en empêche. Je me réfugie sur son épaule et pleure. Depuis le temps que ça menaçait...
" Je t'aime et je veux pouvoir te faire confiance. "
Non, là, c'était le truc à ne pas dire. Les larmes dégouline et humidifient son épaule.
Surtout que je suis surprise de ce revirement de situation. Je ne sais toujours pas où me mettre. Et je pleure, comme une idiote. Je ne peux pas m'arrêter. Est-ce de soulagement ? Je m'attendais à une fin, une rupture, je me retrouve dans ses bras. Je suis un peu plus soulagée. Et pas des moindres. Je suis dans son étreinte et il me sers. Je me niche.
L'orage est passé. Je suis d'autant plus étonnée que je ne l'attendais pas. Que je ne savais pas qu'il allait en avoir un. Que je ne savais pas qu'un orage se préparait.
En quelque minute, j'ai été écarteler puis soigné.
Ses bras se referment sur moi en un murmure.
" Je t'aime "
Je ne sens pas la lame qui s'enfonce dans mes côtes. Qui transperce mon coeur.
Il me regarde, une violence dans le regard que je ne saisis pas. Pourquoi ?
Pourquoi ?

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Le mot résonne sur les murs et s'effondre avec elle. Son sang parfume encore mes mains. Je n'aurais pas dû la tuer, mais si je la laissais vivante, elle n'aurait jamais été complètement mienne. Ma mienne à moi. Et cette pensée m'est intenable, maintenant elle n'est à personne.
Personne ?
Je regarde son coeur sans vie, son corps encore chaud, les larmes coulant toujours sur son visage, elle semble m'implorer d'une dernière prière. Ne t'inquière pas Ange de mon âme, j'arrive. Ton souhait sera exhaussé. Je me dirige vers mon lit, en soulève le matelat, une arme se découvre. Une arme à feu. J'esquisse un sourire en imaginant la tête de Jérôme. Il devait venir cet après-mide.

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Je marche, dans la rue, il n'y a personne. Le froid hivernale nous a tous surpris et les gens restent chez eux, au chaud. Moi, je me rends chez mon ami, et je ne raterais cela pour rien au monde. Il y aura sans doute elle aussi, ils ne se quittent jamais ses dernier temps.
En me rapprochant de sa maison, un sombre pressentiment me fait accélérer le pas, puis n'y tenant plus je cours, et m'arrête à bout de souffle devant sa porte. Alors que je m'apprête à toquer à la porte, un tir retentit. Une déflagration. Mon geste reste suspendu dans les airs et j'attends sans vouloir me l'avouer, une seconde vague.

Seconde vague qui ne viendra pas. D'après l'enquête de la police, il l'a d'abord tué, elle, au couteau, avant de se suicider, lui, avec le pistolet.

Après toute ses années, je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir, à elle. Non mais c'est vrai ça, pourquoi avait-elle besoin de faire courir cette rumeur sur sa prétendu infidélité ? Je connaissais mon ami, il ne la croyait pas capable de mentir. Il l'avait cru. Je vous jure, regarder où ça les a mené ! D'accord, elle avait un cancer en phase terminale et ne voulait pas finir sur un lit d'hôpital. Mais franchement, il y a mieux, comme mort, non ? Mieux que d'être poignardé par l'homme que vous aimez..... Non ?

J'espère que vous êtes heureux au paradis, bande d'enfoiré !


dimanche 6 décembre 2009

Dad.

C'est d'abord une main qui se tends.

Qui vous empêche de tomber.
Qui vous rassure.
Qui vous tiens la votre.
Qui vous guide.


C'est une voix.

Qui vous appelle.
Qui vous gronde.
Qui vous réconforte.
Qui vous explique.

C'est aussi de grandes jambes.

Qui vous entraînent dans de grands pas.
Qui vous amènent là où vous voulez être.
Qui font des promenades.
Qui vous courent après.


C'est des bras.

Qui vous enserrent.
Qui vous enlacent.
Qui vous retiennent.
Qui vous protègent.


C'est également un regard.

Qui peut être noir d'encre.
Qui peut avoir cet éclas de malice.
Qui peut se troubler dans le lointain.
Qui nous observe grandir.


Papa, c'est tout ça.
Une voix.
Un regard.
Des bras.
Des grandes jambes.
Une main.

Mais aussi une présence.
Une présence de toujours,
une présence de tout les jours.

Tu étais, es, seras là.
Toujours.
Pour moi.

Dad.

Bon anniversaire en retard.

dimanche 22 novembre 2009

Un jour spécial.


Aujourd'hui est un jour spécial. Tu es née.
Aujourd'hui est un jour spécial. Il faut le fêter.
Aujourd'hui est un jour spécial. La famille s'est agrandi.
Aujourd'hui est un jour spécial. Tu es arrivée ici.

Je me souviens comme si c'était hier,
Quand on nous a annoncé ton arrivée,
Tu n'étais qu'à l'état embryonnaire,
Mais je commençais déjà à t'aimer.

On sortait de l'école,
Maman, Philémon et Moi.
Tous les trois main dans la main.
Philémon, Maman et Moi.

On était encore que sous le préau,
Quand maman nous l'as annoncé,
Et soudainement au milieu de cette foule,
Tous seul, on s'est retrouvé.

Il paraît que le bonheur rassemble.
Et dans ce flot de gens continue,
On s'est tout les trois retrouvé sur la même île,
Celle du bonheur complet.

J'avais envie de l'hurler au monde entier,
De le crier à la terre entière,
Mais par ce temps nuageux et tristounet,
J'ai garder mon soleil complet.

9 Mois plus tard, tu étais là,
Petite boule de chair chevelue.
Si frêle comment aurais-je pu
savoir que tu prendrais tant de place ?

Tant de place dans mon coeur.
Je t'aimais déjà petite soeur.
Soeur de moi, Soeur à moi.
Je t'aimais déjà.

Tu as grandis et embellis.
Tu as fais des bêtises.
Qui me faisaient rire.
Qui me faisaient crier.

Où sont passés ces années de délices ?
Ces disputes et des heures de jeu interminable ?
Ces fou rires sans queue ni tête ?
Ces pleurs et ces rigolades ?

Tu es là devant moi, tu me souris.
Je te regarde, et je vois,
A quel point moi aussi,
Je t'aime petite soeur.





Bon anniversaire Lou.


jeudi 23 juillet 2009

Les petites choses qui me font redevenir enfant... ( si toutefois j'ai grandis ) 2



1) Les manèges. Je m'en suis rendu compte lors d'une fête foraine, lorsque j'ai remarqué que les chocs des auto-tamponeuses sur mon propre véhicule m'arrachaient dse sourires larges et généreux mal de crâne. Pourquoi ? Parce que, alors que nous grandissons d'année en année, prenant de la force, de l'expérience et de l'âge, certaines choses restent inchangées. Les manèges en font partis. Se ballader dans un Palais des glaces, avoir peur dans une maison hanté ou dans un train fantôme ( ou bien en rire, celon l'âge ), tourner en rond sur un Caroussel, et j'en passe et des meilleurs, tout cela n'est qu'un vase communiquant ouvert à bien d'autre souvenirs, récents.. ou pas. Entrer dans ses attractions c'est comme retrouver un fil d'Arianne, qui nous amène dans un endroit de notre coeur, resté enfant.

2) L'anniversaire. Jour magique où tout commença, notre anniversaire est certainement le jour le plus prompt à nous entraîner dans les méandres de notre mémoire. Puisque ce jour nous amène à nous souvenir des fêtes précédantes, par des comparaisons, des similitudes, des "déjà-vus", ou autre. Et de fil en aiguille, on peut remonter loin, très loin. Et malgré la bougie supplémentaire qui trône sur le gateau tous les ans, on garde la même lueur d'amusement, la même étincelle de jeunesse qui s'illumine au tréfond de notre regard, lorsqu'il s'agit de les éteindre toutes, d'un seul coup, pour pouvoir faire un voeu qui se réalisera, celon une superstition à laquelle on croit pour se raccrocher à quelque chose, mais sans y croire vraiment. Ajouter à cela l'ambiance des flammes scintillant dans le noir, en plus de cette volonté de croire en quelque chose, comme un rêves brillant dans ces lumières vacillante, un rêve oublié, traînant par là, et vous aurez un pont parfait pour l'enfance.. Même pas besoin de machine à remonter le temps.

3) Les cerfs-volants. Grandes Toiles planant là-haut, dans le ciel - comme un désir inaccessible, qui sait - les cerfs-volants font partis de ses choses immuables qui donnent l'impression d'avoir toujours existés et qui existeront toujours. Mais peut-être nous font-ils rajeunir parce qu'il nous rappelle nos rêves enfantin. Qui n'as jamais voulu voler dans cette immensité bleu, libre de tout soucis, libre... tout simplement. Le cerf-volant, vole, sans autre attache que ses deux ficelles que vous tenez dans vos mains. Il plane sur les courants, fait des pointes de vitesse sous vos indications, que vous soyez petit ou grand. Vous vous rappelez sans doute vos premiers essaies catastrophiques dans les mains de votre père, votre frère, lorsque celui-ci se tenant derrière vous, vous donnez bons conseils, et parfois, ordre jappés quand la toile s'écrasait au sol. Et voilà, vous souriez, partis dans votre passé les yeux dans le vague. Un bruit sourd vous remonte à la surface du présent, l'engin s'est scratchait au sol, devant le regard consterné de vos enfants, vous souriez alors en excuse... sans rien expliquer, comment vos enfants pourraient comprendre ?


Pour Infante.

Déjà pour ceux qui ne connaisse pas ma famille, Infante est le nom de la jument de ma mère morte cet année à l'âge de 34 ans.

Elle a toujours été là. Aussi loin que remontent mes souvenirs. Toujours. Et elle semblait figée dans le temps. Forteresse immuable. Rocher inébranlable. Guerrière invincible. Elle faisait preuve d'une grande intelligence qui m'amenais à penser qu'elle comprenait tout et qu'elle me jaugeait d'un oeil rieur, moi, pauvre humaine maladroite et fragile, sur mes deux jambes. Ou alors, elle me clouait sur place avec un regard nuit serein et éternel. Quand on venait la voir, elle se précipitait à notre rencontre. Vêtue d'une robe noire. Noir a toujours été la couleur triste, la couleur corbeau, la couleur du malheur, mais sur elle, c'était un noir profond. Tellement noir qu'il en était multicolore. Tellement noir qu'il en brillait. Noir d'espoir. Noir de joie. Elle nous regardait venir en nous pressant de sa voix joyeuse. Elle nous suivait des yeux, piaffant d'impatience et quand on arrivait enfin à sa hauteur, on devinait la liesse dans son regard. Elle a toujours été contente de nous voir. Chacune de nos visites annonçait un bonheur nouveau. Elle nous aimait. J'en suis sûre. Comment expliquer autrement sa gentillesse à notre égard, son calme et sa sérénité alors qu'on l'embêtait de toute sorte de manière ? Comment expliquer ses câlins et caresses à sa manière ? Je me souviens, quand on la grattait... Quand on lui apportait des carottes... C'est difficile de ne plus la voir. De voir cet enclos vide de sa présence. La Grande Dame n'est plus. Mais est-t-elle vraiment partie ? Elle vit en moi. En ma mère. En ma famille. En sa famille. Elle habite nos souvenirs et vit dans nos mémoires. Elle ne mourra vraiment que quand personne ne sera plus là pour penser à elle. Amuse-toi bien dans les prairies vertes de cet au-delà que l'on ne connaît pas mon amie. Je ne t'oublierais pas, Infante.

Souffrance pour le néant d'un départ.
Fin et Commencement.
Mort et Renaissance.


mercredi 15 juillet 2009

Les petites choses qui me font redevenir enfant... ( si toutefois j'ai grandis )


1) La neige... cette imensité blanche qui recouvre tout comme pour délavé la terre de sa saleté. Cette immensité blanche qui nous entraîne dans d'interminable partie de bataille de boule de neige et dans des constructions pharaoniques de bonhomme de neige aux nez-carotte.

2) Les feux d'artifices. Des illuminations éphémères qui arrivent à vous arracher des sourires béats qui n'avait pas éclairer votre face depuis que vous avez arrêtez de croire au père Noël. Pourquoi ? Comment ? On ne sais pas. Mais on ne peut pas s'empêcher de s'extasier sur " la belle rouge " ou " la belle bleue " , comme sis ces fleurs d'un temps, ces éclats fragiles ouvraient de courte brèches en nous. Des brèches donnant sur une enfance trop vite passée.

3) Jouer à trap-trap avec les vagues au bords de la mer. Comment expliquer les sensations qui vous saisissent lorsque le sable humide roule sous vos pieds ; ou quand, courant pour éciter une vague, sa fraîcheur vous surprends au niveau des chevilles. Etre le plus rapide, ou être le plus humide, tel est la question...

4) Quand le vent vous tient. Parce que personne ( ou presque ) n'a résisté à écarter les bras en croix, au sommet d'une falaise juste pour voir si le vent vous porte. Et là, encore une satisfaction et un plaisir personnel sans limite. Le vent dans vos cheveux, cette brise qui vous fouette le visage. Une sensation inégalable qui vous arrache un sourire rivalisant avec celui que vous arborrer devant votre met favori.

5) Les châteaux de sable. En famille ou en solitaire, les constructions de bord de mer qui fleurissent tous les ans restent un des plaisirs qui replongent les adultes dans le monde de l'enfance. Petit ou grand, tous le monde met la main à la pâte avec la même ardeur, la même persévérance, le même bonheur, et quand le chef-d'oeuvre est enfin terminé - piramide, château, fort, animal, tunnel - la même satisfaction de le voir finis, de voir que le jeu en valait la chandelle. La deuxième étapes ? Regarder, l'oeuvre se casser au fil de la marée et du flot continue des vagues écumeuses.

lundi 6 juillet 2009

Re les gens !

Il y a maintenant un moi que je suis rentrée chez moi, en France. Un moi. Et cette impression de n'être jamais parti qui ne me quitte pas. Vous savez, la métaphore que j'utilise le plus souvent, et à juste titre, pour expliquer ce qui m'arrive, c'est : 

" J'avais peur que sans moi ma famille se soit réorganisé autour de la table, et que je doive batailler pour récupérer ma place. Or là, ils ont juste laissé la chaise vide. " 

Et c'est tout à fait vrai. J'ai juste eu à m'asseoir et me voilà de novueau réintégré. Bon bien sur, il y a le décalage horraire qui vous embête pendant au moins une semaine, mais vous vous en moquez un peu. Vous avez retrouvé votre famille, vos repères, vos plaisirs quotidiens et maisonnale. Je me suis, entre autre, remis à la cuisine ( dont je dois poster certaine recette ) au jardinage et... au surveillage de frères et soeur. Les brocantes et le ciné sont re-rentrés dans mes habitudes hebdomadaires. Les fous rires familliaux ont repris leur mauvaise habitudes de m'étouffer et je me suis promis de noter toute nos phrases stupides, mais spirituelles ( ça vole pas trop haut, faut dire ) dans un petit carnet spécial.

Donc voilà je suis rentrée...
Mais, étais-je vraiment partie ?


samedi 6 juin 2009

Revue

Bonjours, il est maintenant 8h36, heure américaine, cela fait plus de deux heures que je suis debout, et je me suis couchée à 2h. 
Hier, ma dernière journée, je l'ai passée entre l'ordinateur, mes valises, ma chambre à ranger, un sac à main à finir  ( il y a pas que ma marraine qui sait en faire, voyez-vous ), un festival italien, un spectacle de danse et finalement, une fête ( avec une piscine, et par miracle, j'avais mon maillot de bain.... YEAH ) ... J'ai dit au revoir à beaucoup de monde, et curieusement, je n'ai pas pleuré...
Une fois rentré, j'ai terminé mes valises, et signer le Yearbook de Jess...
Jeudi, je suis allée à un parc d'attraction, où Jess a essayer de me tuer en me faisant faire des montagnes russes et autre que d'habitude, même l'idée de les faire ne m'effleure pas. Et la soirée c'est finis sur un resto avec toute la famille plus la petite amie de Ted ( de son vrai nom Frederic ) et son colocataire. Ceux-ci m'ont offert deux CDs qu'ils ont eux-même produits..

Mes derniers jours ont été merveilleusement rempli. L'année a été génialement super extraordinaire.

Je me suis fais des amis. J'ai appris une langue. Je suis allée à New-York. Au Colorado. A Chicago. J'ai goutté à de la nourriture mexicaine. Ai expérimenté le système américain. Leur façon de se dire bonjour ( hug ). J'ai appris à aimer les tongs, les shorts courts. J'ai gagné de la confiance en moi. Ai fait des tonnes de pictures photos. Je suis allée danser à tout les party organisée par le lycée. Ai encouragé notre équipe par 10 degrés farenheit lors des matchs cet hivers. 

Une bonne année.
Une meveilleuse expérience.

Mais toute les bonnes choses ont une fin...


vendredi 5 juin 2009

Pour quelqu'un de spécial...


M
aman...

A ce seul mot, tant de chose me vienne à l'esprit. Des sentiments. Des souvenirs. Des images.

D'abord, je te vois toi, souriante. Avec ses pattes d'oies au coin des yeux. Tu es dans ton jardin. Il y a du soleil. Si je ferme les yeux, je peux presque sentir la brise sur mon visage. Puis la vision s'efface et me voilà devant l'écran de mon ordinateur. A quelque millier de kilomètre de là. Cette année fut rude. Bien plus que je n'ai pu l'imaginer. Mais elle arrive enfin à son terme et Dimanche, tu pourra me serrer dans tes bras. 

Maman...

Un bien petit mot pour une personne qui a tant d'importance.

Qui mieux qu'une mère pour consoler un chagrin ? Qui mieux qu'une mère pour parler des garçons ? Qui mieux qu'un mère pour des délires et des crises de fou rire ? Qui mieux qu'une mère pour faire du shopping ? Qui mieux qu'une mère pour garder des secrets ? Qui mieux qu'une mère pour vous aider ? Qui mieux qu'une mère pour vous crier dessus ? Qui mieux qu'une mère pour prendre soin de vous ? Qui mieux qu'un mère pour s'inquiéter ? Qui mieux qu'une mère pour vous aimer ? 

Maman...

A ce mot, une boule de nostalgie, de tristesse et d'impatience me monte à la gorge.

" Je te connais comme si je t'avais fait. " Tu me connais mieux que ça. Tu m'as fait maman. Tu partages mes rires, comprends mes silences, respectes mes mutismes, effaces mes chagrins, calmes mes colères, apprivoises mes impatiences, domptes mes mécontentements - Tu boudes ? -  éveilles ma curiosité et ouvre mes yeux. Et pour tout cela, pour tes " enguelades ", tes câlins, tes conseils, tes rires, pour tout ça, je voudrais te remercier. Même si ce sentiment se place au-delà des mots et des gestes. Comment expliquer cette bouffé de gratitude qui me prends la gorge, le coeur, qui m'emplis les poumons ? Tu étais, es, seras toujours là. Plus qu'une amie. Une mère. Merci.

Maman...

Un mot qui m'a bien manqué cette année.

Pas que le mot d'ailleurs. Je me suis sentit bien seule. Plus personne pour me crier dessus. Plus personne à qui faire des câlins. Plus personne avec qui me fâcher. Seule. Mais pas vraiment. Tu étais derrière chacun de mes geste. Dissimulée dans mes rêves. Cachée dans mon regard. On est jamais seule. Surtout quand on a une mère qui appelle tout les dimanches. Tu me demandais comment ça allait, puis on échangeait des nouvelles. Je te demandais de me parler de la maison, j'avais tellement peur que cela change sans moi. 

Maman...

Un si petit mot pour tant de chose à dire.

Je suis si fière de toi.

Bon anniversaire.

Je t'Aime.


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mercredi 3 juin 2009

Fratrie



" Les frères et soeurs sont des fleurs différentes poussants dans un même jardin "

Complice de toujours. Complice de ma vie. Tu te cache parfois derrière mes pleurs. Tu te déguise sous mes rires et se dérobe à mes silences. 

Tu sais généralement quoi dire pour me faire rire, me remonter le moral. 
Confident de mes premiers jours, tu ne m'as jamais trahis. Tu as toute ma confiance. Parce que tu la mérite. 
Te souviens-tu de la fois ou nous avions trouvé des oeufs d'oie et que l'on avait essayer de les faire couver par l'oie blanche ( qui a un caractère épouvantable ) ?
Celle où l'on a négocier pour se regarder la trilogie de Stars War ?
Et ceci... Et cela...
Camarade. Tu m'as toujours suivit partout, dans tous les ennuies dans lesquelles je me suis fourré. Je nous ai fourré. 
Dur de citer des souvenirs précis quand on fait tout à deux... Non ?

D'accord, la vie n'est pas toujours rose. Oui, on se dispute. On se fait mal. 
Mais avoue qu'en plus être idée fixe, tu es possessif et fainéant - et mauvais joueurs et caractère de cochon et... - ce qui ne me rends pas la vie facile.
Taquin, tu aimes bien me titiller aussi... Souvent d'ailleurs. Tu sais ce qu'il faut faire pour m'énerver et tu ne t'en prive pas.
Et tu es un sacré maître chanteur aussi... " Si tu fais pas ça, je dis à Maman que... "
Je te le rends bien, je crois.
Tu arrive à me faire pleurer. 
Ennemis, tu me blesses, mais au fond, je ne t'en veux pas. Je te comprends, ou essaye.
Oui, nous avons nos hauts et nos bas, mais on finit toujours par se réconcilier, parce qu'au fond, on s'aime. 

La providence nous a fait frère et soeur, je l'en remercie. Je te remercie. Merci de pimenter ma vie. Merci de me faire rire, pleurer. Merci de m'embêter. Merci de partager mes secrets. Merci de me suivre partout. Merci de me supporter. Merci d'être mon Frère

Et parce qu'au delà des mots tu es mon frère, joyeux anniversaire.

Je t'aime.


mardi 2 juin 2009

Vacances...


AAAAAAAAAAAAAAAAAh, les valises.... Que de problème pour un si petit mot, non, mais sérieux, vous avez déjà essayer ? Déjà, il faut trouver le bon bagage, pas trop grand pour pas qu'on en prenne trop. Pas trop petit, pour pas qu'on en prenne pas assez. Moyen. Ensuite, il en faut pas de trop, de sac ( parce que sinon papa il crise en chargeant la voiture ou en payant le supplémentaire à l'aéroport ). Et il faut laisser de la place au tonnes de souvenirs qui vont revenir avec vous. ( sable de la plage, galets, cartes postales, tickets, petites Tours Eiffel, etc... ) 

Ensuite, c'est bon, la valise est choisie, ou achetée. Alors, que met-on dedans ? Premièrement, il faut prendre le nécessaire vital. Trousse de toilette, maillot de bain - trèèèèèèèèèèèèèèèès important - la serviette pour aller avec, la crème de soleil, des vêtements... 'fin bon vous connaissait le topo, nan ? Puis vous vous attaquez aux électroniques. L'appareil photo, le chargeur, la batterie, est-ce que j'ai une carte mémoire ? Où est la carte mémoire ? Bon dieu et m**** m**** m****. Là vous fouillez votre chambre/bureau/cuisine/salle de bain/autre/ rayez la mention inutile pour finalement retrouver cette [censuré] de carte mémoire dans votre appareil. Ensuite, vous passez au sac à mains, les passeports, carte d'identité, carte bleue, chéquier, mouchoir, portable - mince où est le chargeur ? ( généralement encore branché quelque part ) - médicaments.

Et là, vous y êtes. Votre valise est prête, empaqueter, fermer ( difficilement, il a fallut appeler le mari/femme/enfants  pour qu'il s'assit dessus ) en dessous des limites de poids. Vous êtes fier/fière, rayonnant(e). Vous vous asseyez sur votre lit, et là, votre regard tombe sur votre étagère/armoire/bahut/table de chevet/précisez si autres, et vous vous figez. Là, trônant avec un impérialisme nonchalant, un objet absolument indispensable que vous avez oubliez dans votre précieuse valise. Vous le regardez alors, avachis, vous demandant si ça vaut vraiment la peine que vous le preniez... Et oui, il en vaut la peine. Désespéré, vous ré-ouvrez votre bagage, et chercher une place pour le petit dernier. Il y a deux solutions, soit il y avait une petite place dans la valise et vous le casez facilement et refermer la source d'exaspération avec l'aide de toute la famille ( et même le chien si vous voulez  ) ; soit chaque objet dans votre attaché-case avaient SA place et vous allez devoir encore jouer au casse-tête chinois pour que tout rentre. 

Dans les deux cas, votre valise est prête à temps, bombée, comme sur le point d'explosé, et embarquer à temps. Vous vous trouvez maintenant dans la voiture sur le point de partir. Si vous êtes une femme, vous faites dans votre tête un bref inventaire des choses indispensables, essayant de vous rappelez si vous les aviez prise où s'il faut envoyer chéri-mignon les chercher dans la maison. Après trois ou quatre aller-retour de se dernier ( avec un cinquième pour vérifier que la porte est bien fermée ) vous vous résignée avec sur la conscience l'impression que vous oubliez quelque chose. Quelque chose qui va vous revenir 3 heures après sur l'autoroute. 

Si vous êtes un homme, vous soupirez en tapotant le volant en espérant que cette fois-ci ELLE n'a rien oublié, ou qu'elle sera assez gentille pour ne pas vous le dire. Vous regarder les enfants dans le rétroviseur, priant pour qu'aucun d'eux ne se retrouve avec une soudaine envie d'aller aux toilettes. Et vous répliquez fermement ou en soupirant à celui qui ouvre la bouche, lui rappelant qu'il y a été, il y a peine cinq minute. Dans le contre-temps, ELLE a déjà nommer six choses qu'il lui faut absolument et qu'elle a oublié et aucune ruse ne marche. De celle " on en achètera là-bas " à " De la crème solaire ? mais on part en Ecosse ! "... Vous sortez donc du véhicule, ouvrant la porte de derrière et aller chercher la crème solaire. Au bout d'une demi-dizaine d'allée venu, elle vous laisse tranquille et vous partez, en espérant qu'elle ne se rappelle de rien d'autre avant d'être assez loin pour ne pas faire demi-tour.

Arrivée sur le lieu des vacances... Vous vous reposez.. appréhendant déjà le retour. Se demandant comment cette fois-ci vous ferez pour qu'ELLE ne vous retarde pas pour Monsieur. Se demandant comment vous allez faire pour placer dans votre valise déjà bien pleine au départ votre nouvelle collection de vêtement pour Madame.

Petit texte censé n'être que sur les bagages ( son titre originale ) qui a finalement pris plus d'ampleur... et si j'en faisais un sketch ?


Famille

Sincère
Obstinée
Posée
Hyperactive
Intelligente
Extraordinaire


Marraine.
Je me suis toujours demandé, qu'est-ce qu'une marraine ? A quoi cela sert-il ? En quoi c'est différent d'une tante ? J'ai toujours eu comme réponse que les parrains et marraines sont là quand les parents ont des problèmes. De gros problèmes. Ce n'est pas tout à fait vrai. Ils ne sont pas là que quand les parents ont des ennuies. Ils sont là tout le temps. Pour rire, pour pleurer, pour faire la fête, pour jouer... Tout le temps, sans limite. C'est ça une marraine. Quelqu'un qui est là, pour toi. Quelqu'un qui est là pour partager, souffrance et peine, joie et bonheur. Quelqu'un qui est la pour veiller. Plus qu'une tante, bien plus qu'une amie, une marraine.


Tu aurais pu être une tante, mes parents t'ont fait ma marraine. Tu aurais pu être ordinaire, tu es désormais extraordinaire.
Alors, pour toi, un :


BON ANNIVERSAIRE !


Et pour visiter son blog c'est ICI


P.S : je sais je suis en retard, mais à l'horaire des Etats-Unis, je suis encore à l'heure....



jeudi 28 mai 2009

Anniversaire...

A toi mon ami...
A toi mon ami qui a toujours été là pour moi. Que l'on soit grand ou que l'on aie été petit. Tu reste le premier et le meilleur. Tu m'écoutes parler sans broncher, tu m'écoute radoter en riant. Mais tu reste là, en gardien vigilant.

A toi mon ami...
A toi mon ami qui reste à mes côtés. Logés à la même enseigne, pourtant si opposé : toi le calme et le réfléchis, moi l'écervelé et l'impatiente. Tu m'as suivis dans toutes mes aventures, extraordinaire, ou de tout les jours. Rien ne t'as fait peur. Rien ne t'as fait reculé. Tu m'as supporte et me supporte, en compagnon aventurier.

A toi mon ami...
A toi mon ami qui partage nombre de mes souvenirs. De la maternelle au collège, toute ses années passées ensemble... Te souviens-tu de la fois où on s'est ramassé dans les orties ? Et celle où on a fait l'histoire sur la femme hippocampe ? Quand on a joué à cache-cache dans ton jardin et que vous ne me trouviez pas ? Sanctuaire de souvenirs.

A toi mon ami...
A toi mon ami, parce qu'un jour quelqu'un a dit : If you have nothing in life but a good friend, you're rich ( Michelle Kwan ). Tu es mon trésor le plus précieux. Mon réconfort le plus solide. Mon coffre-fort le plus fiable.  Et c'est seulement maintenant que je m'en rends compte. 

A toi mon ami...
A toi mon ami, que j'ai un peu oublié ces derniers temps, ce que je regrette sincérement. Toi qui es maintenant trop loin pour que je puisse te serrer dans mes bras. Mais qui bientôt sera assez près pour être taquiner. Camarade de jeu.

toi mon ami...
A toi mon ami, que je veux remercier. Pour tout ses moments de bonheurs, ces disputes, ces tacquineries, ces bêtises, ces aventures, ces histoires... Merci pour chaque moment de ma vie que ta présence rends exceptionnelle. Merci de me supporter. Merci de m'embêter. Merci d'êtr là. Merci d'être mon ami. 

A toi mon ami...
A toi mon ami qui a 17 ans aujourd'hui. Et au nom de toutes ces années passés avec toi. De tout mon coeur sincère, je te souhaite un joyeux anniversaire.


lundi 25 mai 2009

Comme quoi.

Je vous ai parler de ma peur mémorielle - il a quelques semaines, mais si, rappelez vous - vous disant que malgré ma volonté, je n'arrivais pas à la vaincre... Laissant même entendre que c'était impossible. Je me suis trompée. De Ra à Zèbre ( cf Monstre & Cie ). Et comme notre cher Napoléon qui le disait si bien : Ce n'est pas possible ; cela n'est pas français. Comment ai-je pu oublié une de mes citations favorites ! Moi qui aime défier l'impossible et pousser les capacités de mes forces à leur épuisements. Je fais demi-tour devant une simple peur ? Hum, non. Je me suis accrochée. Je voulais me prouver que je pouvais le faire. Je l'ai fait. Avec quelques graines de patience, du soutient émanant d'amis fidèles, un sourire, du courage et de la volonté, on peut le faire ( cf Bob le Bricoleur ). Et de la persévérance. Au bout des semaines de cours, je me suis entraîner. Apprenant à sauter en arrière d'abord avec un rouleau ( tapis hexagonal ) puis sur un tapis en pente avec quelqu'un pour me parer, puis sur le trampoline, toujours en parade.... J'ai finis par demander de diminuer progressivement les parades, d'abords sans prévenir, car le pressentant, je ne pouvais plus rien faire, puis le sachant. Mes efforts ont portés leurs fruits. C'est ainsi que samedi dernier j'ai réussis à faire un " back flip " ou flip arrière toute seule à même le sol. D'accord, il est pas parfait, je plie les genoux et parfois, je plie les bras... mais j'y arrive, et ça, c'est ma plus belle victoire. 

Comme quoi. A l'impossible, nul n'est tenu, mais il revient à chacun de faire cet impossible ... possible. Ne jamais renoncer, aller de l'avant. Parce qu'il n'appartient qu'à vous que vos rêves de demain deviennent une réalité aujourd'hui.

mardi 19 mai 2009

Pause en prose.



Parce que parfois il faut savoir se poser. Parce que parfois il faut savoir ne rien faire. Parce que des fois, pris dans les tourbillons du courant de la vie il faut savoir faire une escale. Parce que le lièvre a perdu contre la tortue. Et que " vite fait bien fait " ne correspond pas à chaque situation. Parce que le temps joue avec nous, comme de simple fétu de paille. Allant trop vite ou trop lentement à notre goût. Parce qu'à commencer trois cents quatre-vingt dix mille choses à la fois on finit par ne plus rien faire. Parce que prendre le temps de regarder ce qui nous entoure et respirer à plein poumons nous fais du bien. Parce que la vie n'est pas faîtes pour être vécue à trois kilomètre à l'heure. A peine 200 rêves à l'heure. Parce que parfois marcher le matin dans le vent frais, les piaillements des oiseaux vaux mieux que de prendre la voiture. Parce que le silence vaut la musique. Parce que la tranquillité à la même valeur que le brouhaha. Parce que Times Square est aussi célèbre que les pyramides trônant au milieu du désert. Parce que le yin et le yang se complète en s'opposant. Parce que l'on ne possède qu'une vie. Parce que le paysage brouillé par la vitesse du train vaut certainement le coup d'être immortalisé en photo. Parce qu'une journée n'a que 24 heures. Parce que tout le monde est riche de ces 86 400 secondes éphémères. Parce que le chemin de notre existence n'est pas rectiligne, mais emplies de courbe. Parce que ce dernier est plein d'embûches. Parce qu'à courir après deux lièvres à la fois, on ne sait plus lequel suivre. 

Parce que la vie est faîtes pour être vécue, mais aussi pour être croquer.  


mercredi 13 mai 2009

Parodie " Mon Amour, Mon Coeur "

Pour tout(e) les ainé(e) du monde qui parfois envie d'expérimenté la torture sur ceux-ci... Moi excepté, j'aime mes frères et ma soeur, ils me manquent énormément...

Mon frère, Ma soeur
Ma soeur, Mon frère
Mon frère, Ma soeur
Ma soeur, Mon frère

Il me colle aux pattes,
Et ça m'embête beaucoup,
Avec leurs tête de Blatte,
Il sont très laids surtout...

" Salut, tu dois t'lever ! "
" J'peux t'emprunter ton lecteur CD ? "

Ca s'en va et ça revient,
Dans ma chambre soir et matin,
J'ai même plus d'intimité,
J'crois que je peux plus respirer
Au Secours, j'vais étouffer moi,
Si vous ne m'lâcher pas !

Je hais mon frère et ma soeur aussi,
J'l'es déteste tous les deux, c'est la vie...

Mon frère, Ma soeur
Ma soeur, Mon frère
Mon frère, Ma soeur
Ma soeur, Mon frère

Tutututututututututututututu

Je n'existe pas pour eux,
Sauf quand ils ont besoin de moi,
Il ne pense qu'à eux,
Et font la fête quand je suis pas là,

" - Coucou, qu'est-ce que tu fais ma soeur ?
- La même chose que tout à l'heure.
- J't'ai appelé tu dois m'aider, mais tu répondais pas,
Alors j'ai dû monter, en me blessant le pied,
pour la douxième fois de la journée...
- Ca arriv'rait pas si tu me fichais la paix.
- Mais tu dois m'aider !!!!!!
- Ouais, j'ai ouïs dire, bon, tu sors de ma chambre maintenant. 
Sors de ma chambre, non tu sors, Sors de ma chambre...
Bon 1-2-3, dépêche toi de sortir ou ça va mal finir...
1-2-3, Enfin, il se décide à partir... "

Je hais mon frère et ma soeur aussi,
J'l'es déteste tous les deux, c'est la vie...

Mon frère, Ma soeur
Ma soeur, Mon frère
Mon frère, Ma soeur
Ma soeur, Mon frère 

Je vais me répèter, mais il n'y a aucune sentiment personnel là-dedans, c'est juste parce que je m'ennuie et que j'ai rien à faire...

mercredi 6 mai 2009

Exposition deuxième épisode

Suite de mes photos de ma visites des artistes... mes préférées, parce que je ne vais pas vous mettre les 50...

Je ne pouvais pas prendre les oeuvres en photos, alors je prends la pancarte à côté... 


Sculpture en craie... Par un artiste nommé "Pomme de Terre"... No kiding ! ( By Scott and Kate Scherfenberg )


Spirale en Céramique ( By Sheldon Ganstrom : http://geocities.com/sheldonganstrom )

Gravure ( Utilisé comme " tampon " avec de l'encre pour faire des tableaux, by Nick Wroblewski - nom qui sonne anglophone )

Verre et Denture ( By Richard Ryan : http://www.vitreousmatter.com )

lundi 4 mai 2009

K.O ou O.K ?

K.O. 

K.O. , soit Knock Out, est utilisé dans la boxe, en général. Il vient de l'anglais - non, sans rire, on avait pas deviné - to knock out traduis par " faire sortir en frappant ". C'est le terme employé dans les sport de combat pour signifier qu'un des deux antagoniste est hors de jeux. Cela suit généralement un coup porté par un des deux opposants à l'autre, lui faisant perdre temporairement ses capacités ( la personne est alors dites " sonnée " ). La perte de conscience peut être temporaire, suite à un violent coup, ou peut découler de la fatigue résultant d'un match arasant et long. L'arbitre arrête alors l'affrontement car le joueur se trouve dans un état critique dans lequel continuer le duel et se défendre est impossible. 
Dans la boxe anglaise, le K.O. est prononcé par l'arbitre lorsqu'un des boxeurs reste à terre après un coup adverse plus de 10 secondes. C'est une des conditions de victoire possible, on parle alors de « victoire par K.O. ». 
Le KO technique est décidé par l'arbitre quand un des adversaires est blessé et incapable de continuer le combat ou quand il décide d'abandonner le combat pour une raison quelconque. Le knock down est le terme utilisé lorsqu'un pratiquant est mis à terre par un coup mais se relève dans les 10 secondes (dans les règles de la boxe ou des boxes pieds-poings par exemple).

O.K

D'où vient l'expression O.K ? Un jour, mon père m'a dit que cela venait de la WWII, seconde guerre mondiale. Les soldats employé le terme O.K pour dire " zero killed " soit, 0k, soit O.K, ce qui voulait dire que tout allait bien, puisqu'il n'y avait pas eut de mort, le terme a été ensuite repris dans le langage courant. Ensuite, l'écriture, " Okay " peut provenir de la transcription française, le " k" en anglasi se prononçant " kay ". Toutefois le premier cas de "O.K" daterait de 1839 et aurait fait son apparition dans le Boston Morning Post ( le journal le plus célébre en Nouvelle-Angleterre à cette époque ). Notre "O.K" serait l'abréviation de " Oll Korrect", une déformation graphique de All Correct, version commune du all right britannique de l'époque. Seulement, ma curiosité me poussant plus loin, j'ai décidé de rechercher sur internet, la vrai origine de cette expression, et je suis tombé sur des choses intéressante... 

❊ Après une bataille navale, les marins britanniques inscrivaient sur la coque des bateaux le nombre de tués : 3K pour trois morts (3 killed), etc. Lorsqu'il n'y avait aucun mort, ils inscrivaient OK pour « 0 killed ». Une variante prétend que l'expression viendrait plutôt de la 0 killed » aurait été prononcé « OK »

❊ Certains prétendent qu'il vient du temps des colonisations et de l'esclavagisme chez les Français : une fois que les esclaves étaient chargés, leur « chef » leur disait « au quai » pour qu'ils apportent leur chargement sur le quai. L'expression aurait alors dérivé. ( Beaucoup dérivé.. )

❊ Un chef d'entreprise américain, nommé Otto Kaiser, examinait chaque colis avant son expédition  en cas d'accord, il y mettait ses initiales : O.K. Une variante suppose qu'il s'agirait des initiales du contremaître contrôlant la qualité des véhicules en « bout » de la chaine de fabrication des usines Ford de Detroit, qu'il aurait appliqué sur les certificats de contrôle des véhicules, validant par la même la qualité du produit.

Les plus farfelues :

❊ O. K. viendrait du grec moderne OLA KALA, une expression utilisée par les marins grecs et également par les poseurs de rails grecs aux États-Unis, qui apposaient les deux célèbres lettres sur les rails installés correctement voulant dire : tout va bien, tout bon...

❊ Le mot « Okay » viendrait d'une anecdote entre La Fayette et George Washington : lors d'une conversation entre les deux officiers, La Fayette aurait eu soudainement le « hoquet ». Washington s'en serait inquiété, alors La Fayette lui eût dit : « Ce n'est rien, tout va bien, c'est le hoquet ! » Washington en aurait déduit que lorsque tout allait bien c'était « Okay » (hoquet) et ce mot aurait fait son chemin jusqu'à nos jours.

Expositions



Pause glace au départ... Ma commande ? je ne m'en souviens plus trop, un sundae vanille, avec un coulis de fraise et du chocolat par-dessus dans un cornet bol... Un vrai réglice ( mix de délice et régale ) !


Aujourd'hui, je suis allée à une expositions d'artiste. Vous savez, ce genre de chose dans lesquelles il y a des tonnes de stand avec des artiste plus époustouflant les uns que les autres ? Bon, prenant mon courage à deux mains, j'ai demandé à ceux qui m'intéressais si je pouvais prendre des photos ( Do you mind if I take some picture ? ). Certains ont dit oui, d'autre non. Voici une sélection de mes préférées.

Verre soufflé ( By Andrew Shea www.artresourcesgallery.com/andrew_shea.html )

Mr. Monstre-en-ferraille.  ( By Anthony Pack : www.flickr.com/photos/anthonypack/ )


Bijoux en Verre dans le Verre. 

dimanche 3 mai 2009

Dis Charlotte, pourquoi... ?

C'est papa qui m'a mis la puce à l'oreille. Pourquoi Quartier de Pomme ? Pourquoi des majuscules aux milieu du mot ? Dans un livre que j'adore, une petite fille répondrait : " Il y a deux réponses à cette question, comme à toute les questions, celle du savant et celle du poète ".  
Pour cette question-ci, le savant n'aurais même pas choisis " QuArtiEr de PoMmE " mais un titre plus logique, plus en rapport avec le contexte de ce blog.
Le poète vous dira que QuArtiEr de PoMme, cela sonne bien, un peu poétique et que les majuscule font sortir le titre de l'ordinaire. 
Mais aucune réponse ne vous satisfera complètement, alors je vais vous offrir la mienne.

QuArtiEr de PoMme m'est venue naturellement quand j'ai cherché à renommer mon blog. Au début, je n'avais pas de raison, ça faisait "cool", tout comme les majuscules partout, pas particulièrement de sens. Puis, en y réfléchissant, je me suis dis que si ce titre était venu à moi, ce n'était pas pour rien. 

Dans ce cas, on peut imaginer que la "pomme", vaut la vie, et que les "quartiers" valent les petits bout de vie que je vous raconte. Et les majuscules ? Les majuscules sont l'épice de la vie, les petites choses qui font que la vie n'est pas droite et comme on veut, au contraire, elle nous réserve des surprises. Comme disait Mr. Maupassant dans son livre " Une Vie " : " La vie, vous savez, ce n'est jamais aussi bon, ni aussi mauvais que l'on croit ". Donc, pas de titre bien préparé, bien cadré, bien stéréotypé.

QuArtiEr de PoMmE, c'est mon monde à moi, que je vous raconte à vous. Mais c'est vous qui faites le choix de me lire.

mercredi 29 avril 2009

Volonté contre Peur Mémorielle.


Une étrange aventure m'est arrivée ce soir. Voyez-vous, depuis plusieurs semaines déjà, je fais de la gymnastique de 8 heures à 9 heures le Mardi soir. J'ai décidé d'apprendre à faire un flip arrière. ( voir ci-dessous )

Sur le papier, ça a l'air simple. Quand on voit les grands gymnaste le faire à la maison, on a l'impression que c'est toujours aussi facile. Mais le faire, c'est une autre paire de manche. J'ai d'abord commencé à travailler avec un "rouleau", pour apprendre à bondir en arrière. Ensuite, quand le mouvement est bien rentré, je suis passé à la deuxième étape, avec un pareur, sur un tapis, mou, incliné. J'ai franchis progressivement toutes les étapes ( soit, sur un tapis, incliné mas dur, puis sur le sol, toujours parer) pour en arriver au point ou je n'ai presque plus besoin de parade. Ce soir, mis en confiance par ma prof/amie - elle a mon âge - qui m'a complimenté me disant que j'ai fait de net progrès, je décide de tenter ma chance toute seule. 

Et là, blocage. Impossible de me laisser tomber en arrière. J'ai peur. Ma volonté est présente, je sais que je peux le faire, mais mon corps ne m'obéit pas et les rares que j'hasarde toute seule sont complètement ratés, aurais-je oublié tout ce que j'ai appris ? Ses dernière séances passée à m'entraîner sont comme envolée. Mais que m'arrive-t-il ?

Je laisse une autre fille s'exercer le temps de reprendre mes esprits, mes surtout, de comprendre. 

Pourquoi ce blocage ? Cette peur... C'est alors que je me souviens. Et même si cela ne me paraît sans rapport, cela donne du sens. Il y a quelque année de cela, on avait une maison dans le sud de la France, on habitait juste en face d'une piscine, c'est là que j'ai appris à faire du vélo, c'est là que je me suis amusée à me perfectionner dans mes plongeon, même arrière, j'avais vu un garçon le faire, et je me suis dit, " pourquoi pas ? ". Mais un jour, mes doigts ont effleuré le bord de la piscine, parce je me cambrais trop lorsque je plongeais. Ce n'était pas grave, je n'ai rien eu, même pas une égratinure, mais apparemment cela m'a marqué plus que je ne le pensais. 

Le fait que je ne puisse plus effectué de saut arrière, plongeon ou flip serait dû à cette mésaventure ? Plausible. 

Puisque cela remonte à si longtemps, je devrais pouvoir vaincre cette peur facilement, non ? Non, car elle est mémorielle, lointaine est inconsciente. Je me mettais en position, et là je me battais, ma volonté contre ma peur. Je ne bougeais pas, et puis, pendant une millième de seconde, je me disais, j'y vais, je vais le faire, je vais y arriver, je laisse le déséquilibre arriver pour pouvoir me lancer en arrière, la millième seconde d'après, cette sensation à disparu, la peur est là et je me rattrape comme je peux. Tout est à recommencer. Mais le problème, c'est que plus on y pense, plus on laisse la peur nous envahir, plus il est difficile de se lancer. Et les rares fois où j'ai réussis, mon corps comme paralysé ne m'a pas obéis correctement et ses ma tête et non mes mains qui ont touché le sol. 

Peur contre volonté.. le combat est intéressant, est beaucoup moins évident que dans les films ou dessins animés, ou le héros luttant contre sa peur, joue de sa volonté et gagne le combat en un rien de temps, brisant le rideau de peur en éclat. 

Peur contre volonté, le débat est lancé... Qui gagnera ?

lundi 27 avril 2009

Prise d'Image









Après l'hivers, le printemps.

jeudi 23 avril 2009

Le calme avant la tempête.. et après ?

嵐の前の静けさ
Arashi no mae no shizukesa
Le calme avant la tempête


Expression connue. Hyper connue, Archi connue. Que tout le monde emploie. A tord et à travers. Ou pas. Mais peu de gens savent qu'elle est d'origine japonaise. Même si sa signification reste connue de tous. Le calme avant la tempête " La sérénité avant le chaos, l'accalmie avant l'agitation. Quand l'impatience vous gagne avant une fêtes, avant que les invités n'arrivent, quand tout est près. Le stress avant le lever de rideau. La tension qui monte... Tout le monde connaît cela. Mais aujourd'hui, et suite à une prise de conscience la semaine dernière, voulait vous faire part de ceci.

 Voyez vous samedi dernier, se déroulait la " Prom " cérémonie typiquement américaine. N'existant pas vraiment  en France, du moins, sans autant d'importance, je me suis dis " pourquoi pas " donc à une semaine de l'événement, je me décide. Il faut trouver un cavalier, un groupe, un restaurant... Il me reste une semaine que je passe dans le calme avant Samedi. J'arrive progressivement à me trouver un cavalier, un resto...


 Le samedi arrive, avec sa tornade. Entre le ménage, les préparatifs, le pouponnage, manucure, coiffure, maquillage ( oui je sais... le maquillage et moi normalement, ça fait deux... et avec le pouponnage ça fait dix milles, mais bon, aux grands mots, les grands remèdes ) Bref, un samedi de fou après une semaine aussi tranquille qu'un lac sans ride. Le calme avant la tempête...


Samedi soir, après des photos de groupes, un restaurant japonais qui était vraiment délicieux, nous voilà à la Prom. Prom, dans mon lycée, se sont les juniors ( soit les secondes ) qui s'en occupe, cela veut dire qu'ils font les invitations, de la décoration, du lieu... Seuls les Seniors et les Juniors sont autorisés à y aller. Les Sophmores et les Freshmans ne peuvent y aller que si un élève du grade supérieur l'a invité. De même que pour les cavaliers allant dans une autre école.


La Prom, abréviation de Promenade, dernière danse des Seniors avant l'université, a une importance considérable ici. Après la danse on est allés à une après-fêtes, organisée à l'école, et ensuite à une après-après fête... Je ne suis rentré qu'à 4 heures du matin à la maison.


Bref, pourquoi je vous en parle ? Tout simplement pour vous dire que samedi a été une journée rempli. Et que lorsque je me suis réveillée dimanche matin, j'ai eu cette sensation de vide. Vraiment étrange. Cette sensation de n'avoir rien n'a faire. J'ai essayé de voir de prévoir ce que je pourrais faire de ma journée. Mais après le tourbillon de Samedi, tout me semblais dérisoire et irréel. Inviter un(e) ami(e), ou n'importe quoi, il fallait que je trouve le moyen de m'occuper. Mais je ne trouvais rien à faire. Et se sentiment de frustration, de vide. Alors, je me suis demandé et si, il y avait le calme APRES la tempête. Quand toute l'agitation, toute la tension se relâche, ça nous laisse comme un grand vide. On ne sait plus quoi faire. Toute l'agitation, le stress nous fuit et on se retrouve sans rien.


Le calme. C'est à la fois alarmant, et rassurant.

samedi 18 avril 2009

Vivre et Mourir...

Mourir. Un mot, tant de sens. Un sourire passe. Si seulement elle avait compris. Mais non. Elle avait vécu. Sans comprendre. Ni même chercher à comprendre. Pourquoi était un mot qu'elle ne connaissait pas. N'avait jamais appris. Et maintenant... Un second sourire, plus fugace encore que le premier. Si cela est possible. Elle ouvre les yeux. Blanc. Les ferme. Noir. Ouvre. Blanc. Ferme. Noir. Elle les garde clos. Le blanc du plafond de l'hôpital est trop cru pour elle. L'hôpital. Un bien grand mot. Un bien grand mot pour ces murs blancs, prêt à tomber au moindre souffle. Un bien grand mot pour ces quatre infirmières et trois chirurgiens. Un bien grand mot pour ces trois bouteilles de désinfectant, ces cinq bobines de fil, ces deux scalpels qui se battent en duels dans un placard en proie au mites. Mais un hôpital tout de même.

Mourir. Elle le sera peut-être tout à l'heure. Dans quelques respirations, quelques battements. Un poing se ferme. L'autre n'existe plus. Poing de résolution. Elle ne peut pas mourir. Pas encore. Pas tout de suite. D'abord, elle doit se souvenir. Se rappeler. Après elle pourra rejoindre les autres. Là-haut. Si un là haut existe. Elle y croit. Veut y croire. En fait, elle ne croit plus à grand chose. A rien. Elle a perdu sa croyance avec sa jambe. Quel ironie. Elle ne croit pas en Dieux, mais mourir lui fait tellement peur qu'elle imagine à un "autre monde" . Elle y avait toujours cru. Sa vie était pavé de chimère, de rêves impossible, d'autre monde, d'Ailleurs. Toujours mieux qu'ici en plus. Mieux que ce monde réel qui lui faisait peur. Peur... Souvenir...

Vivre. C'est ce que cri ce bébé. C'est ce que le monde entier entant. Cri de joie. Larme de bonheur. Si tu savais petit être fragile, si tu savais ce qu'il t'attends. Mais non, tu ne sais pas. Tu es trop jeune, tu veux juste vivre. Et c'est ce que tu fais. Te voilà sur ton vélo, ici à noël, là avec la naissance de ton frère. Tu grandis. La vie passe. Profite. Tu en profite. Croquant dans cette chance à pleine dents. Curieux de tout. Et de rien. Emerveillé par ce miracle, pourtant, ne demande rien. Tu attends qu'on t'explique. Mais si tu ne demande pas, on ne t'explique pas. Alors tu apprends par toi-même. Et grandis encore. Le collège maintenant. Les premiers amours, les premières déceptions... Tu vis. Le lycée. Lycée où tout a commencé. Si tu avais su... Mais on ne peut jamais savoir.

Vivre. C'est ce que hurle tes baisers. Ton âme, ton corps. Avec ce garçon, elle meure pour la première fois. De bonheur. Car la question n'est pas posé. Oui, on peut mourir de bonheur. Elle vivait à travers lui, il était devenu son unique raison de vivre. Son unique raison. Avec sa famille. Famille. Pouvait-elle l'appeler encore comme cela ? Ce radeau brisé, désunis. Ce bateau à la dérive. Ces naufragés emplis de haine ? Ce bateau qui lui a brisé le coeur, la tuant pour la première fois ? Non, elle est seule. Avec lui. Lui et elle. Elle et lui. Puis il y a le choix. "Aucun choix n'est le bon, il y en a seulement des moins mauvais. " D'où cela venait-il ? Elle ne le savait pas. Mais, cette phrase était tellement vrai. Elle n'avait cessé d'y penser après. Après. Après ce choix. Un choix qui la perdit. Sans jamais la retrouver. Pas entière du moins.

Mourir. Elle ne l'a pas vu arriver pour cette première fois. Cela lui est tombé dessus sans crier gare. Elle lui avait confiance. Elle lui avait donné son âme. Il lui avait cassé. Elle était partit. L'humanitaire. Après avoir souffert, elle voulait aider les autres, pour tenter de combler le vide qu'elle avait entre l'estomac et la gorge. Elle était parti. Il ne l'avait pas attendu. Elle l'attends encore. Cela sert-il d'attendre un mort ? Son coeur, son âme. Elle se bat, pour elle, pour les autres. Une autre déception. Elle avait pensé que son exemple aurait suffit, mais non. Personne ne l'avait suivi, compris soutenu. Elle avait perdu son esprit. C'était sa troisième mort. Elle aurait dû s'arrêter là, mais non. Elle avait persévéré. Continuer à avancer dans cet impasse. Elle n'avait pas vu les signes, ne voulait pas les voir.

Mourir. Puis il y avait eu cette mission. Elle s'y étais engagée. Sans recule, sans hésitation. Pour combler le vide en elle. Ce vide qui s'était accentué. Une mission dangereuse pourtant. Elle avait fait ses bagages, et était partit. Elle était loin quand la guerre s'était déclenché. Loin. Trop loin. Et ce fut trop tard quand elle l'apprit. Ils étaient déjà tous mort. Bombardement, ils avaient dit à la radio. Génocide elle avait traduit. Mais elle ne pouvait faire le deuil. On avait besoin d'elle. Ici, maintenant. Elle avait continué la guerre c'était rapproché. Au début, c'était des avertissements à la radio, puis des bruits de bombes au loin. Et enfin, les combats. Elle était restée. Fichu obus. Elle avait perdu son corps. Elle était morte une quatrième fois.

Mourir. Vivre. La mort était une renaissance. Et si vivre était mourir. " Alors je vais naître " Maintenant, elle avait revue sa vie. Elle pouvait mourir. Une cinquième fois. Elle pouvait aller rejoindre ses amis, ses parents. Lui. Son oreille entends la sirène. Celle qui annonce les bombardements. La sirène de la mort. Elle imagine quelque part, dans le ciel, un obus se dirigeant vers l'hôpital. Les personnes alors à l'intérieur panique. Sorte les blessé, ceux qui peuvent être soignés, pas les mourants, pas elle. Dans un dernier sursaut d'énergie. Elle se relève et regarde ses membres manquant, la photo sur son chevet. Une dernière pensée ? Oui. Est-ce qu'elle sera entière, ou est-ce qu'elle aura toujours son bras et sa jambe en moins là-haut. L'obus file dans le firmament. Messager de mort. Un dernier mot ? Oui. Pourquoi. Pourquoi tant de violence ? Pourquoi tant de mort ? Pourquoi les êtres humains sont si stupide ? Elle ferme les yeux. Noir. Impact. Mort. La cinquième.

Là-haut, dans le ciel, une étoile s'allume.


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