samedi 26 novembre 2011
lundi 7 novembre 2011
Présentation
Bon, puisque que beaucoup de gens que je connais ont une mascotte sur leur blog, l'idée m'est venue en tête que moi aussi j'en aurais une. La voilà, elle s'appelle Little Apple et c'est une petite pomme.... Cela fait un moment que je devais la présenter, c'est chose faite, devrait suivre ses aventures si j'ai le temps.
samedi 29 octobre 2011
Numéro 27
Numéro 27
Il en était à sa 26ème victime, ouais 26. Un beau chiffre. Un chiffre pair. 26 victimes. Et pas que dans son quartier, ah ça non ! Dans toute la ville. Et que des femmes en plus. Ouais, du boulot. Bon, d’accord, une fois il avait eu un homme. Mais c’était par erreur. Il se voulait professionnel. Il ne voulait pas, ne devait pas commettre la moindre erreur. S’il ne voulait pas courir d’ennuis. Il calculait tout. Tout d’abord, établir l’emploi du temps de la victime. Repérer les moments où elle est seule. L’attaquer par derrière et s’enfuir avant que la victime ait le temps de donner l’alerte. A ce moment-là, il avait un frisson. Le frisson du travail bien fait. Ouais, du travail bien fait. Il était un artiste. L’artiste le plus accompli de la ville même. C’était certainement de la prétention, mais étant le seul criminel en son genre des environs, pouvait-on vraiment dire que c’en était.
Une horloge, quelque part, sonna. 4h. C’est l’heure. Il se leva du canapé, évita les quelques canettes de bière, éteignit la télé, lança la fléchette avec laquelle il jouait depuis un moment déjà et fit la grimace quand elle se planta dans la zone 10. Mauvais. Heureusement qu’il était plus adroit dans ses affaires. Un sourire se dessina doucement sur ses lèvres. Ses affaires. Mon Dieu, qu’il lui tardait d’être à celle de tout à l’heure. Il en jubilait d’avance. Lire l’étonnement sur le visage de sa victime, puis la peur, l’acceptation ; quand elle s’abandonne à son sort. Et puis le cri, ou l’absence de cri, mais avec quand même la volonté de crier. Le cri silencieux était son préféré. Cela voulait dire qu’il avait été assez rapide pour qu’il n’ait pas le temps de prendre forme. Oui, il espérait ce cri silencieux. C’était l’apothéose de son crime. Il alla à sa penderie. Comment allait-il s’habiller ? Car choisir ses vêtements était tout sauf anodin. Il fallait opter pour des habits discrets et passe-partout et qui dissimulait surtout ses traits et son visage. C’était une étape méticuleuse et il y accordait beaucoup de soins. Une fois prêt, il s’admira un instant dans la glace.
Il ne pouvait tenir en place, de jubilation. Il se rua dans les escaliers, émergea dans la rue et se dirigea vers le lieu du crime. Il dû se retenir de courir pour y arriver. Là, il s’approcha, tel un fauve et jeta un œil dans la boutique. La victime était bien là. Comme prévu. Elle avait presque fini. Il sourit. Cela allait être plus amusant que prévu. Il se fit violence pour ne pas se frotter les mains. Et pour ne pas avoir l’air suspect, il se mit à lire les différents panneaux publicitaires. Elle sortit, enfin ! Elle lui tournait le dos. Tête nue. Nuque dégagée. Il se mit à la suivre. A chacun de ses pas, son excitation grandissait. A un moment il n’y tint plus, il se mit à courir. Sa proie ne se retourna même pas. Il la rattrapa rapidement et au moment où il la dépassa, il lança sa main dans ses cheveux. Elle eut un cri surpris - dommage. Sa permanente venait de tomber à l’eau, elle était toute décoiffée. Mais que pouvait-elle vraiment crier ? Lui était déjà loin. Et de 27…
Petite nouvelle rédigée pour le journal de la classe, le Petit Monde.
Il en était à sa 26ème victime, ouais 26. Un beau chiffre. Un chiffre pair. 26 victimes. Et pas que dans son quartier, ah ça non ! Dans toute la ville. Et que des femmes en plus. Ouais, du boulot. Bon, d’accord, une fois il avait eu un homme. Mais c’était par erreur. Il se voulait professionnel. Il ne voulait pas, ne devait pas commettre la moindre erreur. S’il ne voulait pas courir d’ennuis. Il calculait tout. Tout d’abord, établir l’emploi du temps de la victime. Repérer les moments où elle est seule. L’attaquer par derrière et s’enfuir avant que la victime ait le temps de donner l’alerte. A ce moment-là, il avait un frisson. Le frisson du travail bien fait. Ouais, du travail bien fait. Il était un artiste. L’artiste le plus accompli de la ville même. C’était certainement de la prétention, mais étant le seul criminel en son genre des environs, pouvait-on vraiment dire que c’en était.
Une horloge, quelque part, sonna. 4h. C’est l’heure. Il se leva du canapé, évita les quelques canettes de bière, éteignit la télé, lança la fléchette avec laquelle il jouait depuis un moment déjà et fit la grimace quand elle se planta dans la zone 10. Mauvais. Heureusement qu’il était plus adroit dans ses affaires. Un sourire se dessina doucement sur ses lèvres. Ses affaires. Mon Dieu, qu’il lui tardait d’être à celle de tout à l’heure. Il en jubilait d’avance. Lire l’étonnement sur le visage de sa victime, puis la peur, l’acceptation ; quand elle s’abandonne à son sort. Et puis le cri, ou l’absence de cri, mais avec quand même la volonté de crier. Le cri silencieux était son préféré. Cela voulait dire qu’il avait été assez rapide pour qu’il n’ait pas le temps de prendre forme. Oui, il espérait ce cri silencieux. C’était l’apothéose de son crime. Il alla à sa penderie. Comment allait-il s’habiller ? Car choisir ses vêtements était tout sauf anodin. Il fallait opter pour des habits discrets et passe-partout et qui dissimulait surtout ses traits et son visage. C’était une étape méticuleuse et il y accordait beaucoup de soins. Une fois prêt, il s’admira un instant dans la glace.
Il ne pouvait tenir en place, de jubilation. Il se rua dans les escaliers, émergea dans la rue et se dirigea vers le lieu du crime. Il dû se retenir de courir pour y arriver. Là, il s’approcha, tel un fauve et jeta un œil dans la boutique. La victime était bien là. Comme prévu. Elle avait presque fini. Il sourit. Cela allait être plus amusant que prévu. Il se fit violence pour ne pas se frotter les mains. Et pour ne pas avoir l’air suspect, il se mit à lire les différents panneaux publicitaires. Elle sortit, enfin ! Elle lui tournait le dos. Tête nue. Nuque dégagée. Il se mit à la suivre. A chacun de ses pas, son excitation grandissait. A un moment il n’y tint plus, il se mit à courir. Sa proie ne se retourna même pas. Il la rattrapa rapidement et au moment où il la dépassa, il lança sa main dans ses cheveux. Elle eut un cri surpris - dommage. Sa permanente venait de tomber à l’eau, elle était toute décoiffée. Mais que pouvait-elle vraiment crier ? Lui était déjà loin. Et de 27…
Petite nouvelle rédigée pour le journal de la classe, le Petit Monde.
samedi 8 octobre 2011
mardi 10 mai 2011
Coâ Coâ
samedi 7 mai 2011
Attentat.
Maroc 2ème partie.
jeudi 5 mai 2011
Une simple blague / A simple joke.
Voici un petit dialogue écrit d'abord en anglais que dans ma grande mansuétude, j'ai traduit pour vous, et que je vais mettre en anglais à la fin, parce que moi, personellement, je le préfère en anglais. Et comme je suis super nulle pour trouver des prénoms de personnage, ( non, pas que je sois super nulle mais que j'ai super la flemme oui ! ) les personnages s'appelleront A et B. Avec la mère qui arrive après qui s'appellera Maman.
A : Ne t'inquiète pas !
B : Pourquoi voudrais-tu que je m'inquiète ?
A : ... ?
B : Tu caches quelque chose ?
A : Non... mais...
B : Mais quoi ? Tu as vraiment une tête bizarre.
A : Juste au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, tu es couvert de sang.
B : Oh... C'est tout ?
A : Comment ça, c'est tout ? Tu SAIGNES et tu trouves seulement " c'est tout" à dire !
B : ...
A : Je vais appeler, une ambulance, la police et le FBI si tu ne me dis pas tout de suite ce qu'il se passe.
B : Calme toi...
A : Tu es gravement blessé...
B : Ce n'est pas mon sang...
A : Et tu voudrais que je ... QUOI ?
B : Ce-n'est-pas-mon-sang.
A : Oh... tout va bien alors ?
B : Non, tu devrais vraiment appeler la police.
A : Pourquoi ?
B : J'ai tué Bob.
A : Tu... as... tué... Bob.
B : Humhum
A : Tu as tué Bob. Mais qui c'est ce Bob ?
B : Mon hamster.
A : Tu as tué ton hamster ?
B : Non, si tu veux vraiment savoir, je viens juste de sortir d'un meutre plutôt difficile et je suis le meurtrier et comme tu m'as vu, je vais être obligé de te tuer.
A : * tombe dans les pommes *
Maman : Qu'est-ce que tu as encore fait ?
B : Je ne sais pas je plaisantais juste !
Maman : Oh, mon Dieu, mais tu saignes ! ?
B : C'est du Ketchup...
Et en anglais maintenant..
A : Don't worry ...
B : Why would you like me to be worry ?
A : Ugh.
B : Are you hidding something ?
A : No ... but...
B : But what ? You know that you have a weird face ?
A : Just in case you didn't notice, you are covered of blood.
B : Oh, that's it ?
A : What ? That's it ? You ARE bleeding, and you only find "that's it" to say !
B : ...
A : I'm going to call a ambulancy, the cops and even the FBI if you don't tell ME what happened.
B : Calm down.
A : You have a grave injury...
B : It's not my blood.
A : and you want ME to ... What ?
B : It's-not-my-blood.
A : Oh, every thing is fine so ?
B : No, you really should call the cops.
A : Why ?
B : I just kill Bob.
A : You... kill... Bob...
B : Humhum
A : You... kill... Bob. Who the heck he is ?
B : My hamster.
A : You kill your hamster ?
B : No, if you really want to know, I just get out of a very difficult murder and I'm one of the murderer, and now, I've to kill you, because you saw me.
A : * fall *
Mum : What have you done again ?
B : I don't know, I was just jocking
Mum : My god, you're bleeding !
B : It's just Ketchup !
A : Ne t'inquiète pas !
B : Pourquoi voudrais-tu que je m'inquiète ?
A : ... ?
B : Tu caches quelque chose ?
A : Non... mais...
B : Mais quoi ? Tu as vraiment une tête bizarre.
A : Juste au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, tu es couvert de sang.
B : Oh... C'est tout ?
A : Comment ça, c'est tout ? Tu SAIGNES et tu trouves seulement " c'est tout" à dire !
B : ...
A : Je vais appeler, une ambulance, la police et le FBI si tu ne me dis pas tout de suite ce qu'il se passe.
B : Calme toi...
A : Tu es gravement blessé...
B : Ce n'est pas mon sang...
A : Et tu voudrais que je ... QUOI ?
B : Ce-n'est-pas-mon-sang.
A : Oh... tout va bien alors ?
B : Non, tu devrais vraiment appeler la police.
A : Pourquoi ?
B : J'ai tué Bob.
A : Tu... as... tué... Bob.
B : Humhum
A : Tu as tué Bob. Mais qui c'est ce Bob ?
B : Mon hamster.
A : Tu as tué ton hamster ?
B : Non, si tu veux vraiment savoir, je viens juste de sortir d'un meutre plutôt difficile et je suis le meurtrier et comme tu m'as vu, je vais être obligé de te tuer.
A : * tombe dans les pommes *
Maman : Qu'est-ce que tu as encore fait ?
B : Je ne sais pas je plaisantais juste !
Maman : Oh, mon Dieu, mais tu saignes ! ?
B : C'est du Ketchup...
Et en anglais maintenant..
A : Don't worry ...
B : Why would you like me to be worry ?
A : Ugh.
B : Are you hidding something ?
A : No ... but...
B : But what ? You know that you have a weird face ?
A : Just in case you didn't notice, you are covered of blood.
B : Oh, that's it ?
A : What ? That's it ? You ARE bleeding, and you only find "that's it" to say !
B : ...
A : I'm going to call a ambulancy, the cops and even the FBI if you don't tell ME what happened.
B : Calm down.
A : You have a grave injury...
B : It's not my blood.
A : and you want ME to ... What ?
B : It's-not-my-blood.
A : Oh, every thing is fine so ?
B : No, you really should call the cops.
A : Why ?
B : I just kill Bob.
A : You... kill... Bob...
B : Humhum
A : You... kill... Bob. Who the heck he is ?
B : My hamster.
A : You kill your hamster ?
B : No, if you really want to know, I just get out of a very difficult murder and I'm one of the murderer, and now, I've to kill you, because you saw me.
A : * fall *
Mum : What have you done again ?
B : I don't know, I was just jocking
Mum : My god, you're bleeding !
B : It's just Ketchup !
mercredi 4 mai 2011
Maroc
dimanche 3 avril 2011
Un mot. Un texte.
Texte écrit pour un concours d'écriture sur Reims.
Mot choisi : Tsigane
Langue : Français
Traduction en Français : ...
Tsigane. fermez les yeux. Imaginez.
Le crissement d'un violon que l'on fait chanter.
Des couleurs chatoyantes d'une robe qui virevolte.
Un feu de camps et des ombres réjouies qui tournent sans s'arrêter.
Des pieds qui tambourinent le sol.
Tsigane. Des nuits à la belle étoile.
Des pieds qui tambourinent le sol.
Tsigane. Des nuits à la belle étoile.
Réveillé par la rosé dans une brume matinal
Les naseaux fumant des chevaux
Les naseaux fumant des chevaux
Un jour ici, un jour là.
Là où les vents les portent.
Là où vont les nuages.
Là où les vents les portent.
Là où vont les nuages.
Tsigane... Un mot chanté.
Un mot murmuré.
Un mot changeant.
Un mot changeant.
Tsigane.
Tzigane.
Tzigane.
Plus qu'un mot. Un choix.
Plus qu'un choix. Une liberté.
Tsigane. Presque une caresse. Plus qu'un murmure.
Ecoutez, le vent vous entraine. Respirez ce parfum de liberté. Suivez les nuages, la route est longue. Et peut-être allez vous découvrir cet autre monde, sans barreau.
Tsigane, une vie libre.
Ecoutez, le vent vous entraine. Respirez ce parfum de liberté. Suivez les nuages, la route est longue. Et peut-être allez vous découvrir cet autre monde, sans barreau.
Tsigane, une vie libre.
dimanche 30 janvier 2011
Nouvelle Année.
Parce que j'ai totalement oublié de souhaiter mes vœux pour cette nouvelle année.
Une preuve pour ceux qui croient que je n'oublie jamais rien.
Et puis c'est aussi la flemme. Tout les ans on souhaite une bonne année. Des fois pour le plaisir, souvent par politesse. Et aussi par coutume, par tradition... Bref. Et aussi pour l'argent. Vous savez, les baisers baveux des vieilles tantes que l'on supporte pour le billet de 20 € qu'elles glissent dans notre main. Enfin, je dis 20 € mais c'est peut-être plus. Et si c'est moins... Vous accepterez d'être dégoulinant de bave pour moins de 20 € vous ? Pas moi.
Donc les nouvels ans. Chez les amis, chez la famille, à regarder Patrick Sébastien, àgueuler à crier tous comme des fous modestement enthousiasmés ( soit par l'alcool, la fatique, l'ennui... bref de multiples raisons) ou trop enthousiasmés ( soit par l'alcool, la fatigue, la joie... bref de multiples raisons )...
Comment ça je suis blasée ?
En même temps... On se souhaite la bonne année pendant au moins... 4 semaines.
Remarque, pour ceux qui ont une mamie qui a Alzeihmer, c'est pratique, tu demande ton argent de poche plein de fois et comme elle a oublié... elle te le redonne.
Le problème c'est que ton grand-père lui n'a pas Alzeihmer... Dommage.
Donc j'en reviens au même point. Il faut souhaiter la bonne année. Avec une belle formulation avec ça. Ben oui, tant qu'à faire, autant bien faire les choses.
Genre, une année sucrée pour émoustillé vos papilles !
ou une année mouvementé pour ceux qui aiment bouger...
Mais bon, chacun va vivre cette année de la façon qu'il a envie de la vivre.
Alors, trouvez une formulation pour 6 milliard d'individus... Un peu trop fastidieux pour moi.
Que dire alors ?
...
* idée *
Pour tout ceux qui liront ce message, et pour tout les autres, je leur souhaite une année. Non pas bonne parce qu'ils risquent d'être déçus, mais juste une année qui soit riche en aventure et en expérience.
Une année qu'ils vont vivre pleinement à fond !
Une année ou ils vont se dépenser, et se fatiguer à vivre.
Une année pleine de joie et de bonheur.
Mais aussi de tristesse et de désespoir.
Une année riche en réussite. Avec plein de déception.
Une année où ils vont aller jusqu'au bout de leur rêve ou tout faire pour y arriver.
Une année de bataille avec des défaites et des victoires mais jamais de découragement.
Une année de rencontre et de dispute.
Une année d'engueulade et de fou rire.
Une année riche en idée farfelue et parfois sérieuse.
Bref, une année comme on aime en vivre, et comme on espère en revivre.
C'est ça que je trouve un peu nulle quand on se souhaite la bonne année, c'est qu'à chaque fois on se dit " bonne année" alors qu'on ne va rien changer et qu'on vivra celle-ci comme la précédente.
Alors pour changer, je vous souhaite UNE ANNEE !
Une preuve pour ceux qui croient que je n'oublie jamais rien.
Et puis c'est aussi la flemme. Tout les ans on souhaite une bonne année. Des fois pour le plaisir, souvent par politesse. Et aussi par coutume, par tradition... Bref. Et aussi pour l'argent. Vous savez, les baisers baveux des vieilles tantes que l'on supporte pour le billet de 20 € qu'elles glissent dans notre main. Enfin, je dis 20 € mais c'est peut-être plus. Et si c'est moins... Vous accepterez d'être dégoulinant de bave pour moins de 20 € vous ? Pas moi.
Donc les nouvels ans. Chez les amis, chez la famille, à regarder Patrick Sébastien, à
Comment ça je suis blasée ?
En même temps... On se souhaite la bonne année pendant au moins... 4 semaines.
Remarque, pour ceux qui ont une mamie qui a Alzeihmer, c'est pratique, tu demande ton argent de poche plein de fois et comme elle a oublié... elle te le redonne.
Le problème c'est que ton grand-père lui n'a pas Alzeihmer... Dommage.
Donc j'en reviens au même point. Il faut souhaiter la bonne année. Avec une belle formulation avec ça. Ben oui, tant qu'à faire, autant bien faire les choses.
Genre, une année sucrée pour émoustillé vos papilles !
ou une année mouvementé pour ceux qui aiment bouger...
Mais bon, chacun va vivre cette année de la façon qu'il a envie de la vivre.
Alors, trouvez une formulation pour 6 milliard d'individus... Un peu trop fastidieux pour moi.
Que dire alors ?
...
* idée *
Pour tout ceux qui liront ce message, et pour tout les autres, je leur souhaite une année. Non pas bonne parce qu'ils risquent d'être déçus, mais juste une année qui soit riche en aventure et en expérience.
Une année qu'ils vont vivre pleinement à fond !
Une année ou ils vont se dépenser, et se fatiguer à vivre.
Une année pleine de joie et de bonheur.
Mais aussi de tristesse et de désespoir.
Une année riche en réussite. Avec plein de déception.
Une année où ils vont aller jusqu'au bout de leur rêve ou tout faire pour y arriver.
Une année de bataille avec des défaites et des victoires mais jamais de découragement.
Une année de rencontre et de dispute.
Une année d'engueulade et de fou rire.
Une année riche en idée farfelue et parfois sérieuse.
Bref, une année comme on aime en vivre, et comme on espère en revivre.
C'est ça que je trouve un peu nulle quand on se souhaite la bonne année, c'est qu'à chaque fois on se dit " bonne année" alors qu'on ne va rien changer et qu'on vivra celle-ci comme la précédente.
Alors pour changer, je vous souhaite UNE ANNEE !
mercredi 5 janvier 2011
Parasite
Parasiteuse d'histoire. Cela ne fera pas un métier, c'est sur. Pourtant...
Pourtant, c'est ce qu'elle était. Elle avais mis du temps à s'en rendre compte, du temps à comprendre.
Parasiteuse d'histoire. Cela n'existe même pas comme mot. Pourtant...
Pourtant c'est ce qu'elle est. Et c'était vrai. C'est vrai. Ce sera vrai.
Mais elle avait mis du temps. Beaucoup de temps. Trop de temps à son appercevoir. Des dizaines d'histoire parasitées. Perturbées. Et certain film aussi.
Pouvait-elle vraiment se blamer de n'avoir rien vu ? Non, car il fallait que beaucoup de facteur entre dans l'équation. Et il fallait beaucoup de hasard. Elle sourit en pensant que son professeur de philo lui répliquerait que le hasard n'existe pas, ce n'est qu'une succession d'action que l'on ne connait pas. Comment s'en était-elle apperçu ?
Par un hasard. Par la chance. ( que disait son prof à propos de la chance d'ailleurs ? elle ne s'en souvenait plus. Mais il devait avoir pour elle autant d'estime que pour le hasard, c'est à dire aucun.)
Elle avait lu, dévoré, adoré un bouquin qui allait avoir une suite. Impatiente, elle avait tenté de l'imaginer, mais en s'incorporant au récit. En s'intégrant à l'histoire comme personnage, envieuse des aventures du héros.
Un an, deux ans peut-être, après la suite paraissait.
Elle l'avait dévoré, lu, relu, et d'autant plus adoré qu'il y avait un personnage qui ressemblait, non pas parfaitement mais presque à celui qu'elle avait imaginé.
En découvrant par hasard une interview de l'auteur, elle avait lu que l'idée de ce personnage lui était apparu comme ça. Au saut du lit. Elle s'était imposée à lui tel l'évidence même.
Elle avait froncé les sourcils et était retournée en cours.
Puis elle avait lu de nouveau. Adoré de nouveau. Imaginé de noveau... et retrouvé un personnage dans une suite d'un livre quasi-identique à celui qui sortait de son imagination.
De nouveau, elle avait haussé les sourcils.
Coïncidence.
Et puis, dans une suite de film, elle retrouva son sosie. Dans une adaptation de livre elle vit sa jumelle.
Elle commença à se poser des questions.
Et de son plein grès imagina la suite d'un film, une suite qui n'était pas prévue. Mais qui sortit quand même. Tout y était. A part peut-être certain décors, certain imprévu du scénario, certain personnage qui avait changé, mais la trame ressemblaitt très fortement, trop fortement à la sienne pour que cela fut une simple coïncidence. Sa seule et maigre consolation fut que le film eut un succès fou.
Maigre consolation car elle venait de comprendre. Elle était parasiteuse d'histoire. Elle l'est toujours.
Elle ne pouvait plus imaginer comme elle avait l'habitude de le faire. Sinon sa force d'esprit et son imagination puissante allées jusqu'à influencer l'histoire et faire apparaître son clone dans le récit de l'écrivain.
Ne plus imaginer.
Ne plus rêver.
Ce fut à ce moment qu'elle arrêta la lecture. Plus de tentation. Plus de bêtise.
Elle arrêta même d'aller au cinéma. De regarder la télé.
Et son esprit, privé de matière première pour la fabrication d'aventure devait se contenter de divaguation quotidienne. Non dangereuse. Mais tellement plus frustrant.
Un jour cependant, elle ne put résister et elle lut.
Avec quel plaisir. Avec quelle délectation. Et elle réussit à brider son imagination.
Contente. Heureuse d'avoir triompher, elle recommença à lire, se croyant hors d'atteinte.
Malheureusement un accident est vite arrivé. A un moment de fatigue, de faiblesse, son esprit divagua. Jubilant d'être libre, il partit aussiôt explorer ses contrées enchantées qu'il ne pouvait plus appenter.
Quand elle se réveilla, le mal était fait. Elle avait imaginé.
Mais cette fois-ci, elle n'allait pas baisser les bras. Elle se mit en tête de rencontrer l'écrivain. Avant qu'il ne soit trop tard. Elle batailla pour avoir son adresse, un rendez-vous, un lieu de rencontre, mais réussis à l'obtenir.
Le plus dur restait à faire, le convaincre que ce personnage était le sien, et qu'il fallait qu'il l'abandonne.
Quand il arriva au rendez-vous, il arbhorrait la mine pressé des gens qui sont trop poli pour vous dire que vous les embettez, et son bonjour sonna comme un "vous me faites perdre mon temps".
Elle ne se démonta pas.
Elle n'en avait pas le droit.
Elle commença par une description détaillée de son personnage. Il fut tellement surpris de découvrir qu'elle connaissait mieux que lui un personnage qu'il avait inventé ( car même ce qu'elle lui disait qu'il ne connaissait pas encore du personnage, il pressentait que cela devait être vrai et que c'est ce qu'il aurait mis, en y réfléchissant ).
Il lui demanda comment elle en savait autant. Alors que lui n'avait ce protagoniste en tête que dans les grandes lignes.
Elle prit une grande inspiration.
" Parce que c'est moi qui l'ait créé."
Bouche ouverte. Étonnement. Stupéfaction.
Puis il compris ce qu'il avait entendu et éclata de rire.
Il ne la croyait pas. Elle haussa un sourcil. Et sans chercher à couvrir son rire de sa voix, elle commença à raconter une histoire. Son histoire.
Au début il n'écoutait rien. Il n'entendait rien.
Puis son rire se calma. Il resta amusé.
Puis son sourire disparut. Il était stupéfait.
Il commence à comprendre. A compatir. Il ressentait même de la tristesse.
La jeune femme ne pouvait plus rêver, elle accaparaissait les rêves des autres.
Pourtant, c'est ce qu'elle était. Elle avais mis du temps à s'en rendre compte, du temps à comprendre.
Parasiteuse d'histoire. Cela n'existe même pas comme mot. Pourtant...
Pourtant c'est ce qu'elle est. Et c'était vrai. C'est vrai. Ce sera vrai.
Mais elle avait mis du temps. Beaucoup de temps. Trop de temps à son appercevoir. Des dizaines d'histoire parasitées. Perturbées. Et certain film aussi.
Pouvait-elle vraiment se blamer de n'avoir rien vu ? Non, car il fallait que beaucoup de facteur entre dans l'équation. Et il fallait beaucoup de hasard. Elle sourit en pensant que son professeur de philo lui répliquerait que le hasard n'existe pas, ce n'est qu'une succession d'action que l'on ne connait pas. Comment s'en était-elle apperçu ?
Par un hasard. Par la chance. ( que disait son prof à propos de la chance d'ailleurs ? elle ne s'en souvenait plus. Mais il devait avoir pour elle autant d'estime que pour le hasard, c'est à dire aucun.)
Elle avait lu, dévoré, adoré un bouquin qui allait avoir une suite. Impatiente, elle avait tenté de l'imaginer, mais en s'incorporant au récit. En s'intégrant à l'histoire comme personnage, envieuse des aventures du héros.
Un an, deux ans peut-être, après la suite paraissait.
Elle l'avait dévoré, lu, relu, et d'autant plus adoré qu'il y avait un personnage qui ressemblait, non pas parfaitement mais presque à celui qu'elle avait imaginé.
En découvrant par hasard une interview de l'auteur, elle avait lu que l'idée de ce personnage lui était apparu comme ça. Au saut du lit. Elle s'était imposée à lui tel l'évidence même.
Elle avait froncé les sourcils et était retournée en cours.
Puis elle avait lu de nouveau. Adoré de nouveau. Imaginé de noveau... et retrouvé un personnage dans une suite d'un livre quasi-identique à celui qui sortait de son imagination.
De nouveau, elle avait haussé les sourcils.
Coïncidence.
Et puis, dans une suite de film, elle retrouva son sosie. Dans une adaptation de livre elle vit sa jumelle.
Elle commença à se poser des questions.
Et de son plein grès imagina la suite d'un film, une suite qui n'était pas prévue. Mais qui sortit quand même. Tout y était. A part peut-être certain décors, certain imprévu du scénario, certain personnage qui avait changé, mais la trame ressemblaitt très fortement, trop fortement à la sienne pour que cela fut une simple coïncidence. Sa seule et maigre consolation fut que le film eut un succès fou.
Maigre consolation car elle venait de comprendre. Elle était parasiteuse d'histoire. Elle l'est toujours.
Elle ne pouvait plus imaginer comme elle avait l'habitude de le faire. Sinon sa force d'esprit et son imagination puissante allées jusqu'à influencer l'histoire et faire apparaître son clone dans le récit de l'écrivain.
Ne plus imaginer.
Ne plus rêver.
Ce fut à ce moment qu'elle arrêta la lecture. Plus de tentation. Plus de bêtise.
Elle arrêta même d'aller au cinéma. De regarder la télé.
Et son esprit, privé de matière première pour la fabrication d'aventure devait se contenter de divaguation quotidienne. Non dangereuse. Mais tellement plus frustrant.
Un jour cependant, elle ne put résister et elle lut.
Avec quel plaisir. Avec quelle délectation. Et elle réussit à brider son imagination.
Contente. Heureuse d'avoir triompher, elle recommença à lire, se croyant hors d'atteinte.
Malheureusement un accident est vite arrivé. A un moment de fatigue, de faiblesse, son esprit divagua. Jubilant d'être libre, il partit aussiôt explorer ses contrées enchantées qu'il ne pouvait plus appenter.
Quand elle se réveilla, le mal était fait. Elle avait imaginé.
Mais cette fois-ci, elle n'allait pas baisser les bras. Elle se mit en tête de rencontrer l'écrivain. Avant qu'il ne soit trop tard. Elle batailla pour avoir son adresse, un rendez-vous, un lieu de rencontre, mais réussis à l'obtenir.
Le plus dur restait à faire, le convaincre que ce personnage était le sien, et qu'il fallait qu'il l'abandonne.
Quand il arriva au rendez-vous, il arbhorrait la mine pressé des gens qui sont trop poli pour vous dire que vous les embettez, et son bonjour sonna comme un "vous me faites perdre mon temps".
Elle ne se démonta pas.
Elle n'en avait pas le droit.
Elle commença par une description détaillée de son personnage. Il fut tellement surpris de découvrir qu'elle connaissait mieux que lui un personnage qu'il avait inventé ( car même ce qu'elle lui disait qu'il ne connaissait pas encore du personnage, il pressentait que cela devait être vrai et que c'est ce qu'il aurait mis, en y réfléchissant ).
Il lui demanda comment elle en savait autant. Alors que lui n'avait ce protagoniste en tête que dans les grandes lignes.
Elle prit une grande inspiration.
" Parce que c'est moi qui l'ait créé."
Bouche ouverte. Étonnement. Stupéfaction.
Puis il compris ce qu'il avait entendu et éclata de rire.
Il ne la croyait pas. Elle haussa un sourcil. Et sans chercher à couvrir son rire de sa voix, elle commença à raconter une histoire. Son histoire.
Au début il n'écoutait rien. Il n'entendait rien.
Puis son rire se calma. Il resta amusé.
Puis son sourire disparut. Il était stupéfait.
Il commence à comprendre. A compatir. Il ressentait même de la tristesse.
La jeune femme ne pouvait plus rêver, elle accaparaissait les rêves des autres.
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