jeudi 9 octobre 2014

MoNTagNe










La montagne... Cela ne fait que quelques années que j'ai découvert la montagne l'été...Et... j'ai eu un coup de foudre. Je ne me lasse pas de regarder ses paysages démesurés. Tellement magiques, magnifiques, merveilleux, qu'ils me donnaient parfois les larmes aux yeux. Et me faisaient vraiment ressentir mon impuissance, ma fragilité humaine. Quand vous marchez dans une gorge avec un glacier au-dessus de votre tête. La seule pensée que vous puissiez avoir c'est "Si ça se décroche, je suis morte". Là pour le coup, courir ne servirait à rien. Pas plus que de partir à temps.

Cette impression de grandeur. 
D'insignifiance. 

Ces nuances de vert, de tout les verts possibles et imaginable. Du vert-jaune très clair au vert foncé des sapins, il y sont tous. 
Tellement plus nombreux que dans votre imagination. 
Tellement nombreux et variés qu'on se demande si un peintre avec sa palette pourrait tous les retranscrire. 

Et puis il y a l'air. L'air frais et froid qui rentre dans vos poumons.
Inspire. 
Expire. 
Purifié. 

Un peu comme il existe la folie des profondeurs, à la montagne, vous avez la folie des grandeurs. Pas celle qui vous monte à la tête et qui vous la fait perdre. Non celle qui vous donne envie de monter, monter là-haut, tout là-haut. Le plus haut possible. 
Vous rapprocher du ciel.

Seulement, il y a quelque chose avec la montagne. C'est que c'est tellement énorme, tellement grandiose, tellement magnifique, que les distances en sont distorsionnées. Un sommet peut vous donnez l'impression d'être à quelques minutes de marches, alors qu'en fait il est à quelques heures. Cinq cents mètres sont en fait des kilomètres. Mais quand il n'y a pas de repère, comment le savoir ?

De même, quand l'envie vous prends de regarder autour de vous pour débusquer chamois, marmottes à l’œil nu... Quelle taille sont-ils censés avoir ? Un centimètre ? Deux millimètres ? Aucune idée.


Autant par son aspect, sa taille, ses couleurs, sa météo, la montagne nous domine, nous dévore, nous surpasse, nous contrôle. Aussi imprévisible que le vent. Aussi dangereuse que la mer. 

Mais j'en suis tombée Amoureuse

Amoureuse des grandes balades, longues, éreintantes, en pleine nature, sans croiser âme qui vive. 
Amoureuse de son aspect, de sa taille, de ses couleurs, de sa météo, son imprévisibilité. 
Amoureuse de son air vivifiant et du vent qui souffle au sommet des grands pin.
Amoureuse de sa kyrielle de paysages, tous différents mais uniques.
Amoureuse de ses ruisseaux, vagabonds, joueurs, grondants.
Amoureuse de ses surprises au détour d'un sentier.
Amoureuse de son caractère intimidant.
Amoureuse de mon insignifiance. 
Amoureuse de ses caprices.

Amoureuse....

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